Aucard de Tours : ce qu’on retient de la 37e édition

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La 37e édition du festival Aucard de Tours s’est achevée samedi 08 juin, après 5 jours de festivités sur la plaine de la Gloriette. Voici ce qu’on retiendra de cette belle édition ensoleillée.

La belle ambiance sur le site

Nous le disions la semaine dernière, Aucard de Tours c’est pour beaucoup un rendez-vous des copains. Et c’est ce qui fait le charme premier du festival organisé par Radio Béton. Au fil des années, Béton a su insuffler une ambiance unique, à la fois intime et agréable. Ni trop gros, ni trop petit, Aucard c’est une atmosphère plaisante, avec un public respectueux. Comme nous le signalait Pablo, un festivalier, pendant une soirée, « on sent que ce festival est safe à tous les niveaux. » Rien que pour ça, on aime y retourner chaque année.

Les tarifs abordables

Point important également, Aucard de Tours conserve une politique de prix accessibles, 12 euros la soirée (15 euros sur place max) pour 6 concerts principaux, plus les animations à côté, le rapport qualité-prix est imbattable.

Les 40 ans de Saravah

Chaque année, Aucard invite un collectif ou association à tenir un stand d’animations, typé arts de rue principalement. Cette année, Béton avait proposé à l’école de samba de Tours, Saravah de tenir cette partie du festival, à l’occasion de ses 40 ans. Et c’était franchement une bonne idée avec des animations multiples et variées au long des 5 jours, allant de l’initiation à une grande déambulation sur la Gloriette vendredi soir, ou encore des mix entre batucada et dj sets, le tout dans une déco conçue spécialement pour l’occasion. Bref le festival c’est aussi un bel espace de visibilité pour ce type de collectifs et c’est tout à l’honneur d’Aucard de penser aux autres ainsi. Dans le même genre, le festival met en place chaque année une carte blanche à la Fracama pour une soirée dédiée à la scène régionale, ou encore à un collectif Dub pour le « corner » du samedi après-midi. Cette année, c’était ODG qui s’y collait pour leurs 20 ans.

Saravah a dignement fêté ses 40 ans

Le chap Smalla-ODN

On aime aussi chaque année le chapiteau dédié aux musiques urbaines animé par ODN et la Smalla Connexion. On aime s’y déhancher sur des sons reggae, rap ou électro. On apprécie son ambiance et son stand de galettes et crêpes proposées par la Smalla. Bref, big up comme ils diraient eux-mêmes.

Los Bitchos, Peet, Johnny Jane…

Los Bitchos, Peet, Johnny Jane… voici trois noms de groupes que l’on a découvert lors de cette édition. Trois coups de cœur, qui en rejoignent tant d’autres depuis que l’on fréquente le festival qui sont aussi un exemple de la singularité et de la diversité de la programmation avec un groupe rock londonien « Los Bitchos » qui nous a séduit mardi soir, un rappeur belge énergique avec Peet et un groupe pop-rock régional Johnny Jane vendredi soir.

Johnny Jane, une des belles découvertes de cette édition

Le retour de Chill Bump et la folie des Vulves Assassines

En terme d’ambiance pure, et pour les concerts que l’on a vu (car il faut reconnaitre qu’on a passé une bonne partie du festival à discuter en dehors des chap’ également), on retiendra Chill Bump ce vendredi soir, car le duo tourangeau était très attendu pour son retour et a montré qu’il n’a rien perdu de sa superbe.

La veille, ce sont les Vulves Assassines qui ont enflammé le petit chap’ comme rarement. De quoi finir bien transpirant à l’issue du concert et c’est aussi pour ce genre de folies que l’on aime y venir.

Vivement la prochaine édition.

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