A La Riche, la guinguette L’Arrose Loire entame sa 4e saison

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Parmi les associations du département c’est une de celles qui a le nom le plus sympa : L’Arrose Loire s’est réinstallée pour l’été sur le site larichois des Iles Noires. Chaque week-end, ses bénévoles animent le lieu voisin d’une exploitation maraîchère avec concerts, bar, planches apéro et ateliers en tous genres. Un lieu au calme, écolo-friendly. Un endroit plein de diversité qui fait du bien dans la programmation estivale tourangelle.

Inaugurée en 2018, L’Arrose Loire a vraiment commencé son activité l’année suivante et revient chaque année aux beaux jours avec une programmation estivale des plus éclectiques. Débutée mi-mai, sa saison 2022 s’étend jusqu’au 11 septembre, à trois exceptions près (le premier week-end de juin et les deux premiers week-ends d’août). Tout se passe sur la partie ouest de La Riche, sur un terrain appartenant à Tours Métropole qui héberge à la fois le matériel de la guinguette et l’exploitation agricole de Yolain Gauthier (Le Potager de Loire) : “L’idée c’est de promouvoir tout ce qui est produits bio, circuits courts et les valeurs de la permaculture” explique la coordinatrice administrative et événementiel de l’association Anne Cheignon.

La structure rassemble 200 adhérentes et adhérents, dont une petite quarantaine de bénévoles actifs, de 25 à 65 ans : “Il nous en faut une dizaine par week-end pour assurer le fonctionnement du lieu” explique la responsable, les rôles se répartissant entre l’accueil du public, le bar, la restauration ou la gestion du parking.

Si on fait un peu d’histoire, il faut rappeler que le projet initial est venu de Yolain Gauthier, associé avec le brasseur Brice Lamblin (les bières MBT). A cette époque le site des Iles Noires est mal connu ou connoté négativement. Aujourd’hui, L’Arrose Loire lui donne une visibilité et l’anime, agrandissant le panel des guinguettes de l’agglo sans faire concurrence aux mastodontes de Tours ou Rochecorbon car la programmation y est bien différente, et le public aussi. Ainsi, “on a pas mal de non-adhérents qui viennent, c’est un public qui se renouvelle régulièrement” insiste Anne Cheignon. Logique car les styles sont variés : du swing à la musique grecque en passant par le gospel.

“Nous sommes là pour créer du lien social” poursuit la coordinatrice, qui rappelle que les portes sont ouvertes à qui veut proposer un atelier yoga, une initiation à la zumba ou d’autres activités (dédicace de livre, massages…). Le programme de juin est bouclé mais celui de l’été peut encore évoluer.

Ce qu’on vient chercher à L’Arrose Loire, c’est d’abord le côté havre de culture en pleine nature. Des qualités qui créent la demande : “On constate que le sentier est plus fréquenté, et on a des gens qui nous demandent pourquoi nous ne sommes pas toujours ouverts” raconte Anne Cheignon. La réponse est simple : pas assez de bénévoles (d’ailleurs si vous voulez rejoindre l’aventure c’est le moment, il suffit de vous proposer). Les artistes sont également de plus en plus nombreux à vouloir se produire sur la scène, et les mails affluent dans la boîte de réception de l’association, celle-ci sélectionnant en priorité des groupes locaux.

Globalement, L’Arrose Loire programme deux concerts chaque semaine : un le samedi soir à 20h et un second le dimanche à 17h avec une priorité : il faut que ça donne envie de danser, car il y a une piste posée exprès pour ça. Cette année pour la première fois, 7 nouveaux talents se produiront régulièrement en première partie dans le cadre d’un tremplin (17 candidatures ont été proposées). Le 26 juin, la guinguette larichoise organisera également sa première journée dédiée au jeune public avec une ouverture dès 10h30 avec un spectacle joué deux fois, puis un second spectacle après la pause déjeuner vers 14h puis un final musical. Si le site est accessible gratuitement pour boire un coup ou acheter une planchette (le site ouvre dès 16h le samedi, 15h le dimanche), il faut compter 8 à 10€ pour les concerts (une réduction est proposée aux membres de l’association).

Et sinon qu’est-ce qu’on mange ? Des planchettes avec les légumes du Potager de Loire, des terrines de poisson, de poulet-canard-porc ou végétariennes, du Ste Maure… Pour la boisson il y a les bières de la MBT ou du Cyclope (Parçay-Meslay). Et dans le courant de la saison un vigneron viendra faire déguster ses bouteilles.

“Nous ce qu’on veut c’est surtout faire connaître le lieu” conclut Anne Cheignon, ravie par exemple de voir que certains bénévoles sont entrés dans la structure simplement après être venus faire une formation permaculture ou acheter leurs légumes sur l’exploitation voisine. Le lieu étant singulier dans l’écosystème d’animations de l’agglo, il est donc plus que plausible qu’il renouvellera son contrat d’occupation du site avec Tours Métropole pour un nouveau bail. Pour suivre sa programmation vous pouvez aller sur sa page Facebook ou sur larroseloire.fr.

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