A la rencontre de Marie-Line, nouvelle programmatrice du Temps Machine et de Terres du Son

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Arrivée le 1er septembre au sein de l’équipe de l’ASSO, Marie-Line Calvo est la nouvelle programmatrice du Temps Machine et du festival Terres du Son, prenant le relais d’Hugues Barbotin qui cumulait jusqu’à présent cette fonction avec son poste de directeur de l’association. Rencontre

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37° : Bonjour Marie-Line, peux-tu présenter ton parcours rapidement ?

Marie-Line Calvo : Je suis originaire de Perpignan et je travaillais jusqu’à présent sur Paris où j’ai passé quatre ans. J’ai travaillé notamment dans des salles comme l’International, l’Olympic, le Chinois.

37° : Quelles sont tes premières impressions sur la Touraine ?

Marie-Line Calvo : Je trouve que c’est très agréable et dynamique. Je ne m’attendais pas à ce que cela bouge autant. Toutes les semaines il y a des événements, c’est assez impressionnant.

37° : Et au niveau musique locale ?

Marie-Line Calvo : Je connaissais déjà pas mal de projets venant de Tours comme Pneu ou Chill Bump, et je m’aperçois qu’il y a également une riche scène locale.

37° : Pourquoi avoir choisi de postuler sur ce poste à l’ASSO ?

Marie-Line Calvo : Le Temps Machine et Terres du Son possèdent une belle notoriété et sont inscrits dans le territoire. Le Temps Machine est de plus, une SMAC qui propose beaucoup de choses avec une diversité dans les propositions. Ce sont deux structures qui rayonnent et je trouve intéressant de travailler sur les deux parce que ce sont deux outils complémentaires.

37° : Le fait de travailler dans une SMAC, cela change quelque chose à ton travail de programmation ?

Marie-Line Calvo : Le travail en lui-même n’est pas différent mais les moyens sont supérieurs à une salle privée, cela donne plus de manœuvre, même si cela engendre forcément d’autres contraintes.

37° : Qu’est-ce qui va changer dans la programmation du Temps Machine et de Terres du Son ? Que comptes-tu y apporter ?

Marie-Line Calvo : Les grandes lignes sont en place et l’esprit restera le même, après chaque programmateur/programmatrice amène du sien dans les artistes qu’il fait venir. Moi je suis plutôt branchée rock par exemple, c’est donc possible qu’il y en ait plus. J’aimerais également multiplier les événements atypiques à l’image du contest de skate qui a eu lieu il y a 15 jours. C’est un très bon exemple d’événements qui permet de croiser les publics.

37° : Quand est-ce que l’on verra ta patte dans la programmation ?

Marie-Line Calvo : Pour le Temps Machine, le premier trimestre étant déjà calé, je reprends la prog à partir du mois de janvier. Pour Terres du Son, ce sera une année de transition avec Hugues Barbotin qui a géré celle du festival depuis le début il y a 13 ans.

37° : Peux-tu nous donner quelques noms que tu as déjà signés ?

Marie-Line Calvo : Pour Terres du Son, nous sommes en discussion avec les artistes, donc non. Pour le Temps Machine, on discute encore avec certains mais il y aura par exemple Jessica 93, General Electiks ou encore le festival Les Nuits de l’Alligator. C’est un festival à l’initiative de la Maroquinerie et qui tourne chaque année dans différentes salles de France en proposant des plateaux découvertes.

37° : Il y a également le festival Allotropiques qui doit revenir pour une deuxième édition…

Marie-Line Calvo : Oui, les dates sont calées, ce sera du 31 janvier au 04 février 2018. On sait qu’on ne pourra pas aller à Mame qui sera en travaux, mais nous travaillons actuellement à la recherche de lieux. C’est un bel événement je trouve parce que l’idée est de casser les habitudes, c’est assez dans l’air du temps.

37° : Quels vont être les autres axes de ton travail ?

Marie-Line Calvo : Une SMAC répond à des logiques de mission de service public, il y a donc tout un travail de coordination entre les différents domaines comme l’action culturelle, l’accompagnement aux musiciens, les studios… Il faut donner de la cohérence et de la visibilité à l’ensemble. L’artistique doit justement favoriser cela.

37° : Comment comptes-tu travailler sur le territoire également ?

Marie-Line Calvo : Pour l’instant je cherche à rencontrer les acteurs culturels justement. J’en ai déjà rencontré plusieurs, dans différents domaines. Je le disais Tours est une ville dynamique à ce niveau. De nos jours le travail en réseau est indispensable.

Un autre enjeu est je pense de toucher les Jocondiens, les habitants proches de la salle. C’est un travail parfois difficile mais indispensable. Il faut faire un travail sur les jeunes de la ville et en ça la coordination avec l’action culturelle est primordiale.

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