Tours FC : Omar da Fonseca comme futur président ?

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L’ancien joueur du Tours FC, Omar Da Fonseca, se positionne comme repreneur du club tourangeau, dans le cadre du projet de SCIC (Société coopérative d’intérêt collectif) lancé au printemps dernier. Si ce projet se concrétisait, l’ancien joueur argentin pourrait devenir le futur président du Tours FC. Du conditionnel pour le moment, le projet de reprise étant actuellement étudié par le Tribunal de Commerce qui doit rendre sa décision en ce mois de novembre.

Ancien joueur du FC Tours, Omar Da Fonseca a la mémoire vive quand il s’agit de se rappeler de son passage en Touraine en tant que joueur. Depuis l’homme qui a gardé ses attaches ici, une partie de sa famille y résidant toujours. L’ancien joueur, désormais commentateur vedette à la TV des soirées footbalistiques a le verbe haut et la passion dans la peau. Aussi théâtral soit-il, l’Argentin de 63 ans l’assure, il ne s’engage pas pour autant au Tours FC pour faire un coup de com’.

Il faut dire que le club de foot tourangeau est tombé bien bas, au niveau régional point de vue sportif. Point de vue administratif et comptable il passera devant le tribunal de commerce mardi suite à son placement en redressement judiciaire. Plusieurs options peuvent se dessiner : Soit la SASP (Société Anonyme Sportive Professionnelle) actuelle et son président Jean-Marc Etorri apporte des garanties sur les 3,5 millions d’euros (estimées) de dette du club, soit le tribunal acte la liquidation et le dépôt de bilan, soit ce dernier estime que la reprise par la SCIC est crédible et viable, et lui redonne les clés du club.

Aujourd’hui on sait que sur l’appel à reprise du club, la SCIC, soutenue à la fois par Guillaume Barré, actuel président délégué du club, Omar Da Fonseca (futur président, si l’offre est retenue), les collectivités (ville de Tours et Tours Métropole) s’est posée sur la reprise des actifs du TFC (donc sans la reprise des dettes). Au fil d’une conférence de presse dont on n’en saura pas beaucoup plus (si ce n’est que la ville de Tours s’engage à hauteur de 100 000 euros dans la SCIC), on est en droit de s’interroger sur la fiabilité du projet.

Car de chiffres et d’argent, pourtant le nerf de la guerre, Omar da Fonseca et ses compagnons refusent pour le moment de trop en parler. A la question de son investissement financier, l’ancien joueur botte en touche, préférant évoquer sa vision pour le club : « Je vois plus large que 11 mecs sur un terrain de football, il faut que le Tours FC devienne un lieu de vie » explique-t-il en citant des animations sportives dans la ville, un restaurant ou brasserie à la Vallée du Cher, etc… « En Argentine, chaque club est acteur de sa ville, de façon sportive, mais aussi économique et sociale, c’est ce qu’il faut ici. Il faut créer un élan ».

« On est dans une bonne perspective » poursuit-il en évoquant le soutien général au projet de société coopérative à commencer par les collectivités publiques, impliquées dans celui-ci ou encore l’Association (la partie amateur et jeunes du club) via son président Ludovic Courteault, présent à cette conférence. Bref, c’est l’union sacrée qui se dessine autour de la table. Reste à convaincre le Tribunal de Commerce. Réponse attendue mardi 23 novembre.

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