Témoignages : La galère du Covid en ce début d’année

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Pour beaucoup de familles, le début de cette année 2022 ressemble à un long chemin d’embûches et de stress. La 5e vague du Covid et le variant Omicron, accompagnés des protocoles sanitaires renforcés, notamment au niveau scolaire, entraînent en effet des complications dans le quotidien.

Ce vendredi matin, à la pharmacie des Atlantes, il y avait de la queue de bonne heure. Les tests Covid n’ouvrent qu’à 10h mais dès 8h30, certains se sont pointés pour pouvoir se faire tester. Ici, les tests sont possibles sans rendez-vous, ce qui n’est pas le cas partout, loin de là. Afin d’éviter d’avoir à trop attendre, mieux vaut arriver de bonne heure. « Je suis venu avec mon enfant, car c’est une des rares pharmacies qui accepte de faire des tests nasaux avant 11 ans » témoigne une dame, habitant Saint-Pierre-des-Corps. « Mon fils de 7 ans a un cas de Covid dans sa classe, il me faut donc un test négatif pour pouvoir le remettre à l’école. »  

Ce casse-tête, c’est le lot de beaucoup de parents depuis une semaine. « Sur Doctolib, il n’y avait aucune possibilité de prise de rendez-vous avant le milieu de semaine prochaine » témoigne de son côté Cédric, papa d’une fille de 8 ans. De notre propre expérience, on confirme ce témoignage. Il reste donc les lieux sans rendez-vous, mais où il faut s’armer de patience. Que ce soit à Bretonneau ou au centre de dépistage du Palais des Sports, ou encore à La Riche Soleil ce dimanche, il fallait attendre ainsi plusieurs heures pour réussir à se faire tester. Dans ces lieux, les tests pratiqués sont de type PCR avec des résultats connus dans les 24h. Célia*, Une Tourangelle, cas contact dans la sphère privée, explique ainsi avoir dû quitter son travail sur recommandation de sa hiérarchie, pour aller se faire tester. 4h30 d’attente à Bretonneau, un résultat négatif reçu le lendemain et deux jours d’arrêt plus tard, elle explique un peu lassée, n’avoir aucune certitude sur les modalités de récupération des heures perdues à son travail. « On me dit qu’il faut que la Sécu confirme que je sois cas contact pour une prise en charge de mon arrêt avec un test négatif, la prochaine fois, j’hésite à me taire si je n’ai pas de symptômes. »

Une problématique professionnelle renforcée pour les parents touchés par des cas de Covid dans les classes de leurs enfants. « Avec ma femme on réussit à s’arranger car on peut télétravailler ayant des emplois de bureau, mais cela reste compliqué pour d’autres parents que l’on connaît qui sont obligés de poser des jours de congés ou de repos » témoigne Benoit, père de deux enfants en primaire et tous deux touchés à deux jours d’intervalle par des cas dans leurs classes. « Et encore, c’est pire quand c’est l’enseignant qui est absent, car pour avoir un remplaçant c’est très compliqué » poursuit ce dernier qui a vécu cette situation en fin d’année 2021. « Vu qu’il n’y a plus de possibilité de brassage avec les autres classes, on a du garder notre fils toute une semaine. Pour les enfants, cela commence à être vraiment pesant. »

* Le prénom a été changé à la demande de l’intéressée

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