Le Tours Volley Ball face à la dure loi du haut niveau

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En s’inclinant 3-0 à domicile en 8e de finale aller de Ligue Des Champions, le TVB a clairement hypothéqué ses chances de qualifications. Un coup dur pour le club tourangeau qui souffre de malchance

Cela faisait longtemps, 2016 diront les puristes, que le TVB attendait de renouer avec l’ambiance des play-off de la Ligue des Champions. Entre temps, il y a bien eu cette chevauchée fantastique menant au titre de vainqueur de la Coupe de la CEV (la 2e compétition européenne) en 2017, puis l’odyssée l’an dernier, permettant aux Tourangeaux d’aller en finale après avoir sorti Modène et Belchatow (rien que ça…). Oui mais dans la plus prestigieuse des coupes d’Europe, le TVB n’avait plus connu le frisson des matchs à élimination directe depuis une éternité sur le plan sportif.

Cette année, le changement de format de la Ligue des Champions avait permis au TVB de croire en ses chances, malgré être tombé dans la même poule que la Lube Civitanova (champions en 2019). Et le TVB a su saisir l’opportunité, en finissant 2e de sa poule avec un duel épique à distance face aux belges de Roeselare, pour aller en 8e de finale de la plus prestigieuses des compétitions européennes.

Et aux faveurs du tirage et des résultats adverses, les Tourangeaux évitaient même des affrontements forcément compliqués face aux clubs italiens ou polonais, grands favoris de la compétition. Non face à eux se dressaient les Allemands de Friedrichshafen, un club à l’image de celui des bords de Loire. En effet, les Allemands, tout comme le TVB, sont des habitués des joutes européennes. Dans les années 2000, ils ont même rivalisé avec les Tourangeaux : battus en demi-finale de la Ligue des Champions en 2005 (l’année du titre du TVB), puis revanchards, vainqueurs de la finale face à ce même TVB en 2007… Depuis l’économie du volley européen ayant changé, tout comme le TVB, Friedrichshafen est rentré dans le rang, mais restait un adversaire à la hauteur.

Clairement, osons le dire, si le TVB avait pu compter avec un effectif complet, il aurait pu et aurait du faire de ce match aller à Grenon, une formalité. Mais l’histoire était écrite différemment. Ainsi après avoir déjà du se passer des services de ses centraux Leandro Aracaju et Thiebault Bruckert, les joueurs de Marcelo Fronckowiak devaient jouer avec la malchance en perdant leur passeur et capitaine Zeljko Coric à la toute fin de l’échauffement. Le joueur serbe retomba mal en effet à 5 minutes du début du match et du déclarer forfait. Son remplaçant Gary Chauvin a eu beau faire de son mieux, au pied levé, rien ne pu y faire, le coup dur au moral fut compliqué à encaisser pour les joueurs du TVB qui ont subi le jeu pendant tout le match. Un premier set où ils ont fait la course derrière, avant de se trouver une once de rébellion pour revenir et espérer le gain, avant de s’incliner les armes à la main 25-23. Un 2e set mal embarqué dans lequel ils se sont battus comme des lions pour finir à 25-21, avant un dernier set identique au précédent se concluant sur le même score. De quoi rager dans les tribunes, de quoi rager également dans le staff du club. La suite ce sera un match retour en Allemagne, avec un choix cornélien, faut-il dès maintenant privilégier la suite et le championnat ou tenter le tout pour le tout quitte à risquer de nouvelles casses… Dur choix qui s’impose à Marcelo Fronckowiak et son staff. Dure réalité du sport du haut niveau.

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