Le Calendrier de l’Avent 100% musique locale #18 Aucard de Tours dévoile les 16 premiers noms de son édition 2021

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Youpi, ça y est c’est le 1er décembre. Et qui dit 1er décembre, dit lancement officiel de la période de Noël et des fêtes de fin d’année. Un temps de l’année, chargé en émotions et en émotions musicales également. Qui n’a jamais eu envie en effet de se jeter sous un tram après avoir entendu pour la 15e fois dans les haut-parleurs du centre-ville, « All I Want for Christmas Is You » de Mariah Carey ? Hein qui ?

Bon comme on est toujours aussi sympas à 37 degrés (si, si, ne mentez pas), on a décidé de vous redonner goût à la musique, en ce mois chargé de Tino Rossi et autres Jingle Bells. Alors voici le calendrier de l’Avent musical de la Rédaction. Garanti, 100% local et 100% sans chansons de Noël. Alors, on dit pas merci ?

Après une année 2020 réduite à néant pour les festivals, les organisateurs préparent les éditions 2021, conscients néanmoins que les festivités peuvent encore être perturbés par la Covid-19. Du côté d’Aucard de Tours, Enzo Petillault, le programmateur du festival porté par Radio Béton explique ainsi : « Au départ on était parti en se disant que l’on pourrait faire un Aucard classique mais on a vite repensé les choses avec un protocole différent. » Si les deux chapiteaux principaux devraient donc retrouver la Gloriette du 08 au 12 juin 2021, les organisateurs prévoient une édition différente malgré tout. « On a divisé la jauge, avec 2000 personnes par jour au lieu de 4500 habituellement afin qu’il y ait plus d’espace, on prévoit aussi des zones différentes pour danser, boire un verre, etc… » poursuit Enzo Petillault qui espère malgré tout que l’édition 2021 pourra se tenir.

Dans cette optique, Aucard vient de dévoiler la première moitié de sa programmation. 16 noms sur 32, dont pas mal de reports de l’édition 2020. Un choix assumé par le programmateur : « C’était une belle prog que l’on avait envie de défendre cette année comme on a pas pu la faire l’an dernier. Du coup on a essayé de recaler les artistes avec qui c’était possible.

Dans le détail, cela donne ça et c’est Enzo qui en parle le mieux :

ACID ARAB Live (Arabic Techno – Fr)

Ouloulou ! Techno Chaâbi ? Dance soufiste ? Trans bledi ? Eux vous diront qu’ils font simplement de la Musique de France. Nous on vous dira qu’ils font de la techno-kebab-salade-tomate-oignon sauce habibi (TMTC le Tourangeau) bien complète à base de machines pleines de boutons et de youyou plein de sable d’Afrique du Nord. Bien loin de tomber dans le piège de l’appropriation culturelle, le trio va créer ses sons directement avec des artistes du Moyen Orient, du Maghreb et d’Occident. Une ribambelle de featuring qu’on retrouve sur leur dernier excellent et très abouti album JDID sorti l’année dernière.

Ça va être la grande fête dans le désert de la Gloriette !


San Salvador  (Polyphonie Transe – Fr)

Un projet hors norme qui nous vient du MASSIF CENTRAL ! Ah ! Vous l’avez pas vu venir ça. San Salvador font partie de cette nouvelle génération d’artistes qui a réussi à se réapproprier des musiques traditionnelles oubliées, et à les remettre au goût du jour de la plus belle des manières. Utilisant l’art de la polyphonie, accompagné par des percussions des mains et de quelques tambours, les harmonies se chevauchent, s’accélèrent et s’envolent dans une transe libératrice.

À vivre en concert absolument, vous ne serez pas déçu !


Opac (Psyché Folk – Tours)

Si on doit trouver des bons côtés à l’année 2020, la naissance au grand jour de ce nouveau projet musical Tourangeau sauve clairement la mise. Porté par un ancien membre des Stuffed Foxes, le premier album d’OPAC a ramené de la poésie dans notre monde où l’incohérence et l’insensibilité ambiante commençaient à nous rendre fous. On y retrouve une musique sobre qui confine au baroque, une folk grandiose intimiste, un psychédélisme bien concret. Bref, OPAC a réussi à combler un vide qui s’était petit à petit creusé, en sortant à l’aube de l’automne un disque beau comme un chêne irisé d’octobre.

On est très fiers de le proposer à la découverte live sur Aucard cette année !


ATOEM  (Techno Live Machine – Fr)

L’un des duos les plus prometteurs de la scène électronique hexagonale de ces deux dernières années. Accompagnés uniquement de machines, ATOEM allient un côté très organique à une techno puissante et hypnotique. Quand ils vous laissent momentanément des temps de répit c’est pour aller vers des sonorités électronica rappelant Moderat. Et ce qu’on aime chez eux, c’est leur côté rock sans filet : ça court d’une machine à des synthés, passe du côté des percussions glissant une voix au passage, c’est vivant et sur le fil.


Biga* Ranx  (Reggae Digital – Tours)

Inutile de présenter encore le fils prodige Tourangeau, il aura parcouru les plus grands festivals d’Europe avec ses nombreux disques et son flow unique. Il aura aussi mis en avant toute une nouvelle scène reggae et notamment Tourangelle avec la mise en place du label Brigante Records. Aujourd’hui, Biga*Ranx fait le pari de redevenir indépendant.

On salue cette avancée dans la carrière de ce grand artiste qui n’a plus rien à prouver, et on a très hâte de le recevoir une nouvelle fois sur le festival Aucard. Jamais très loin des planches du festival (on l’a aperçu à de nombreuses reprises en feat surprise ces dernières années), il n’est pas revenu sous son projet perso depuis 2014 !


CATNAPP  (Futur Beat / Hip Hop Trap – Argentine/Allemagne)

Catnapp est originaire d’Argentine mais depuis qu’elle a débarqué à Berlin, tout s’accélère pour elle. Il faut dire qu’elle est plus ambiance post apocalyptique que chemise à fleur et tango endiablé. Dans une esthétique freak humano-robotique qui peut rappeler l’ambiance des Die Antwoord, Catnapp oscille entre trap, hip hop et electro dark de fin du monde. C’est pas pour rien qu’elle est signée par le duo Modeselektor, pas réputé pour faire cuire des endives sur du jazz musette.

Gros kiff sombre en perspective !


RUBIN STEINER live Band (Techno Kraut – Tours)

La Touraine compte bon nombre de héros locaux qu’on chérit tous, et Rubin Steiner est de ceux-là. Ca faisait bien trop longtemps qu’il n’avait pas foulé la Gloriette de son mélange unique et génial de techno et de krautrock, de groove, de psychédélisme, et de tout ce qui nous fait danser.

En Dj set, il est cap’ d’enchainer « Je Danse le MIA » avec un morceau de CAN sans qu’on s’en rende compte. Alors quand en plus, il s’accompagne de zicos pour donner vie à ses mélodies de machines, on sait qu’on va passer un moment bien stylé comme seuls les Tourangeaux savent en faire. Hé ouais.


Marina Satti  & Fonés (Pop Grecque du Futur – Grèce/Soudan)

On pourrait la comparer à la version grecque de Rosalia, Marina Satti a tout pour conquérir le monde. Un charisme indéniable, une capacité à mélanger les sonorités Grecques et Soudanaises traditionnelles aux productions pop moderne, un sens du spectacle explosif qui a scotché TOUT LE MONDE à la dernière édition des Trans Musicales… Le Girl Power sera au top sur la Gloriette pour 2021. Attention, énorme claque scénique en perspective !


STRUCTURES  (Post Punk – Fr)

« WE ARE ALL INFECTED ». Un mantra d’à propos qui aura mis tout le monde en transe lors des rares festivals de 2020 où on a pu voir se produire la tornade STRUCTURES (coucou le HOP POP HOP). Sur le crédo du post punk pas dépressif qui casse des gueules (à la RENDEZ VOUS pour citer un groupe qui aura marqué la Gloriette de son fer noir) les STRUCTURES préparent actuellement leur 1er album et ce qu’on peut dire c’est que 1, les premiers extraits déjà sortis sont tous des tubes et 2, leurs lives sont des putains de guerres civiles. Mets tes santiags les plus pétées et on se retrouve dans le pit.

 


Stuffed Foxes (Psyché Rock – Tours)

On n’avait pas autant kiffé un jeune groupe de rock sur Tours depuis les Finkielkrauts (pour les vieux qui s’en souviennent). Véritable déflagration Rock Psyché, les Stuffed sans jouer la carte de la com’ ou du réseautage ont rapidement conquis tout le monde, tellement faire de la musique qui claque relève du naturel pour eux. Après deux disques aussi différents que réussis, on reste encore et toujours sur le cul à chaque prestation live.


Gargäntua (Weird Techno Pop – Orléans) Dans le cadre de la Carte Blanche à la Fracama

À Tours on le sait, Orléans ça peut nous faire peur. On le dit aux petits enfants : si tu travailles mal à l’école, tu finiras à Orléans. Hé bien montrez leur un concert des Orléanais de Gargäntua et vous serez certains que votre petit bambin des prébendes finira en pole position des meilleurs élèves de sa classe.

Mêlant beat techno et paroles weird/décalées, avec un show déguisé bien darkos, les Gargäntua ne sont pas sans faire résonner quelques connivences avec les maîtres du genre type Sexy Sushi. Vous voilà prévenus !


Murman Tsuladze  (Caspian Groove – Fr/Géorgie)

Un culte de la coupe mulet bien typique de la classe prolétarienne d’Europe de l’Est entoure ce mystérieux groupe, se partageant entre la Géorgie et la France.

De ce kitsch qu’on prédit comme étant un futur retour de la hype (matez notre affiche de cette année pour vous en convaincre), ils livrent un chatoyant mélange de Caspian Disco, de Groove Bledard, de liberté d’une génération fauchée drapée dans sa dignité musicale. Fermez les yeux et dansez. Derrière son saz et son clavier, lunettes de soleil et déhanché de crooner, Murman nous embarque dans son univers croisant musique de l’est et musique actuelle.


Grauss Boutique  (Grauss Rock – Tours)

Ben yes là ! Le trio tapeur tapageur partageur des Tourangeaux de la Grauss Boutique nous ravis de grauss son, de grausse frappe et de grauss rock. Du « Math Rock Bruitiste enthousiaste » de très haut niveau qui nous fait encore dire qu’en Touraine on a quand même des génies qui trainent à chaque coin du B64. Faut dire que le line up a tout l’air d’être la liste d’invitation du yacht de Gronardeau : Un gars d’Ez3kiel, un d’Ultra Panda et un de Quatuor Oban. Avec un pédigrée comme ça, ça pouvait que faire des étincelles. Ce groupe maudit d’Aucard (programmé l’année de l’inondation ET l’année de la pandémie mondiale), on n’a pas peur de provoquer le sort et on se dit que surtout pas deux annulations sans trois !


Simony  (Rap – Fr)

Alors celui-là, on le piste depuis ses tout premiers sons sur Youtube. Et maintenant avec deux EP bien lourds à son actif, on est à peu près certains que ce gamin est un vrai tueur ! 22 ans au compteur, un flow tout terrain et très (très) très tendu, des prods bien full faya, Simony arrive un prodige qu’on ne croyait plus possible : mettre d’accord les kids qui veulent que ça bounce et que ça tremble et les vieux qui veulent que ça kick et que ça cause. Un verbe bien pendu, une diction qui mettrait les orthophonistes en chômage partiel, tout est à 100%. Pour sa première tournée, faudra pas le louper !


Pineapple  (Pop Punk Fitness – Tours) Dans le cadre de la Carte Blanche à la Fraca-Ma

Des putains de sales gosses, voilà ce qu’ils sont ces trois Ananas. On avait bien kiffé faire n’importe quoi sur leur live aux Apérocks de 2018, et c’est la Fracama qui chevauche le tigre pour assumer le bordel qu’ils vont mettre sous le petit chapiteau cette année. Mélange de punk, de rave party, de pop décomplexée, de tout ce qu’il faut pour suer comme il faut afin de mériter son gros sandwich merguez. Bienvenue à Aucard.


Macadam Crocodile (Disco Funk – Fr)

Ce duo sait faire la fête comme personne ! Encore très discret sur disque, le projet est avant tout une expérience de live, où tout semble permis. À dix mille lieux des platines froides d’un dj set, c’est du disco et du groove 100% live qui nous est offert pour une explosion de danse, de joie, de sueur et de feux de l’amour. Gros réchauffement climatique attendu ce jour-là sur la Plaine de la Gloriette !

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