La Corée en puissance à la Foire de Tours

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Après l’Espagne ou le Maroc, la Foire de Tours a choisi la Corée du Sud comme pays invité pour son édition 2023. L’occasion de découvrir quelques traditions locales…

En France on connait le jeu de société Puissance 4 qui consiste à réaliser une ligne de 4 jetons dans une grille avant son adversaire, que ce soit à l’horizontale, à la verticale ou en diagonale. En Corée du Sud c’est à Puissance 5 que l’on joue en force, au point qu’il existe des combats entre humains et intelligence artificielle. Le concept est quasi identique à ceci près que les pions ne sont pas jaunes et rouges mais noirs et blancs, que la zone de jeu se compose d’un grand plateau quadrillé en bois… et bien sûr qu’il faut faire des lignes de 5, au lieu de 4. On joue à tour de rôle et il faut bien surveiller l’espace car on peut vite se faire piéger (bah oui, nous y compris). 

Le Puissance 5

Ce jeu peu connu sort de l’anonymat cette année grâce à l’association ToursKorean, invitée à participer à la grande Foire de mai au Parc Expo. Créée il y a une petite dizaine d’années, la structure rassemble la communauté coréenne de Touraine soit plusieurs dizaines de personnes qui se réunissent notamment chaque année pour fêter le Nouvel An lunaire, une grande tradition de la péninsule. Pour la première fois, ses bénévoles ont prévu des ateliers grand public pour faire découvrir leurs coutumes aux enfants et adultes depuis le pavillon coréen du Parc Expo, avec au moins deux rendez-vous quotidiens, le matin ou l’après-midi. 

En Corée, on apprécie aussi le Jiaegi, un jeu de jongle. « A l’époque ça se faisait avec une pièce traditionnelle attachée à des tissus mais maintenant on a une base en plastique, des billes et ces filaments de couleur » explique Jiya Park, chanteuse lyrique d’origine coréenne installée à Tours et président de l’association ToursKorean. Son conseil pour réussir : faire des rebonds avec le côté du pied, et non le haut comme avec un ballon. Néanmoins, footballeuses et footballeurs semblent particulièrement à l’aise avec la discipline.

Le Bak

Jiya Park nous fait par ailleurs découvrir quelques-uns des instruments de musique les plus emblématiques de son pays : le bak, ensemble de pièces de bois que l’on fait retenir au début et à la fin des morceaux lors de concerts ; le sogo, un petit tambour dont on apprend à maîtriser l’art dès l’école primaire (c’est l’équivalent coréen de notre flûte à bec), le Kkwaenggwari sur lequel on tape ou encore les hyang-bal, sortes de maracas en métal « pour rythmer les danses typiques, un peu comme le flamenco ».

Kkwaenggwari

En test sur la Foire pendant ses 10 jours tout comme l’art du papier (de fines couches collées à la poudre de farine ou de riz avec lesquelles on peut créer broches, boîtes à bijoux ou autres objets) ou le K-Beauty, soit le rite de beauté du pays qui prend de l’ampleur avec des produits importés que l’on trouve désormais jusque dans les plus grandes enseignes françaises. 

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