Journée internationale des droits des femmes : « Rage against the machisme »

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Un défilé inclusif : c’était l’idée de la manifestation ensoleillée réunissant 300 personnes ce samedi à Tours. L’objectif était notamment de rendre plus visibles et de défendre les droits du large spectre des minorités, qu’elles soient racisées, homosexuelles ou transgenre. “Détruire le patriarcat c’est détruire les inégalités”, pouvait on entendre dans le cortège. Beaucoup de manifestants se retrouvaient en effet sous cette bannière de la lutte contre le patriarcat, en tant qu’organisation sociale dominante des hommes hétérosexuels. Le problème des violences faites aux femmes était également au cœur des revendications, dans un contexte de crise sanitaire où les violences conjugales ont augmenté fortement en 2020. Témoignages :

Juliette

« L’un des membres de ma famille a subi des violences conjugales. Je me suis donc informée sur le sujet et me suis aperçue que de nombreuses personnes ne sont pas protégées dans ces situations. C’est la raison pour laquelle je suis ici aujourd’hui. »


Roméo

« De genre masculin, je manifeste pour la reconnaissance de nos droits, de nos libertés, pour montrer également que l’on est heureux, que l’on est des personnes comme les autres, parfaitement intégrées dans la société. »


Romain

« Je suis un homme, homosexuel. Je manifeste aujourd’hui pour le droit des femmes, contre le patriarcat. Pour avoir la liberté d’être qui l’on veut, et notamment ne pas avoir à s’imposer des comportements virilistes, qui ne sont en rien obligatoires. En tant qu’homosexuel, je me sens aujourd’hui plus intégré que les personnes transgenres. »


Juliette

« Cela fait quelques années que j’ai pris conscience de la condition des femmes, notamment sur la question du viol, où seulement 1% des viols sont punis. Il y a beaucoup de viols non déclarés car les victimes n’osent pas déposer plainte. Beaucoup sont aussi requalifiés en agression sexuelle par la justice. Il faut donc lutter contre cette situation, et notamment en travaillant sur l’éducation sexuelle, sur la notion du consentement, dès l’école. »


Ophélie

« J’ai un engagement féministe depuis 7 ans. Je lutte pour la déconstruction des normes dans lesquelles nous avons été éduqués. Pour détruire le patriarcat et construire une société plus égalitaire. »


Lucas

« Je suis dans ce qu’on appelle “la norme”, homme, blanc, hétérosexuel, et j’ai conscience de cette position dans la société. Je suis donc à la manifestation pour soutenir la cause des minorités. Je ne combats pas pour mes droits, mais pour ceux des autres, et c’est une cause que tout le monde devrait défendre. »


Un degré en plus : En ce 08 mars, Journée Internationale des Droits des Femmes, une seconde manifestation doublée d’un appel à la grève débutera ce lundi à 14h Place Jean Jaurès.

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