Ce mercredi, Info Tours et 37 degrés vous proposent un dossier sur le Chinonais. Au programme : bonne adresse gastronomique, visite chez un viticulteur, mais aussi une visite pleine de surprises à la Forteresse… ainsi qu’une balade sous un beau soleil hivernal sur les bords de Vienne.
Partant du principe que l’herbe est toujours plus verte chez le voisin, on ne prend jamais assez de temps pour (re)découvrir les trésors cachés (ou non) près de chez nous. Si je vous dis tourisme, vous me répondrez certainement : soleil, plage ou plus de saison, ski et montagne. Mais comme on a décidé de ne rien faire comme tout le monde (et parce qu’on pense à ceux qui ne partent pas), nous avons décidé de notre côté de profiter d’un beau jour de soleil hivernal pour faire les touristes dans la petite ville au grand renom.
Si je vous dis Chinon, il y a de fortes chances que la première chose qui vous vient en tête en terme de visite, soit la Forteresse. C’est d’ailleurs la réponse spontanée qui nous est adressée à l’Office de Tourisme Azay-Chinon Val de Loire, quand on demande ce qu’on peut faire à Chinon en cette période de vacances de février. Une réponse d’autant plus spontanée qu’en ce moment, au sein de la forteresse en question – celle-là même où en pleine guerre de 100 ans, Jeanne d’Arc vint pour la première fois à la rencontre du roi de France Charles VII – est proposé un nouveau jeu d’Escape Game sur le thème de…. Jeanne d’Arc bien sûr…
Un jeu d’évasion que nous avons testé pour l’occasion, c’est à lire sur Info Tours.
Construite en haut du coteau, la Forteresse domine la ville et notamment le vieux-centre qui coincé entre le coteau en question et la Vienne, s’étend sur une logique Est-Ouest.
Si les bâtiments dressent une ligne d’horizon plutôt uniforme, quelques monuments comme la Collégiale Saint-Mexme et ses deux tours s’élèvent au dessus des habitations. Longtemps principal édifice religieux de la ville, la Collégiale est aujourd’hui un espace culturel abritant depuis les années 2000, un petit théâtre en bois et accueillant de nombreux événements culturels, notamment l’été : expositions, festival « Chinon en Jazz », « le Théâtre de l’Ante »…
Si un ascenseur a été construit depuis quelques années afin de permettre un accès entre la vieille ville et la Forteresse aux personnes à mobilité réduite, le plus pittoresque pour faire le chemin entre le haut du coteau et le bas restent les chemins pavés ou les escaliers en pierre.
Calme plat en cette matinée pour la place Mirabeau et sa fontaine de Ducel qui trône en son centre. Le soleil caresse néanmoins le tuffeau lui donnant un éclat naturel.
Artère principale du vieux-centre, la rue Rabelais est la rue commerçante par excellence. C’est aussi le lieu de vie de la ville avec de nombreux bars et restaurants. Comme dans beaucoup de villes moyennes, on remarque néanmoins plusieurs pas de portes fermés et à vendre, dans l’attente de nouveaux commerçants.
Le Vieux-Chinon c’est aussi de nombreuses petites rues, les venelles, issues pour la plupart du Moyen-Âge.
En s’approchant de la Vienne, la silhouette de la statue de Rabelais, bien qu’en contre-jour impose sa présence. Figure emblématique et illustre personnage lié au Chinonais, Rabelais continue de veiller sur sa ville…
La Vienne coule aux pieds de la ville. Haute en cette saison, la rivière qui se jette quelques kilomètres plus loin dans la Loire, se montre même à flanc de route par endroits (entre Chinon et l’Ile Bouchard notamment).
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