Le festival Jazz en Touraine a fermé ses portes ce week-end après 10 jours de concerts. Cette 36e édition a une nouvelle fois ravi son public grâce à une programmation variée et dense. Retour en images sur quelques temps forts…
Brooklyn Funk Essentials ont ouvert en fanfare la 36ème édition de jazz en Touraine. C’est devant un parterre presque complet qu’ils ont embarqué le public dans leur univers musical inspiré du funk.
Autre grand moment de l’édition : le concert de Richard Bona. Ce dernier a livré un concert de jazz aux accents afro cubains avec deux artistes virtuoses. Un retour aux sources pour l’artiste, car Jazz en Touraine fut la première scène sur laquelle il a joué en 1992 à l’époque où il venait de s’installer en France.
Jeudi soir, Gaëlle Buswel, tout juste rentrée du Kazakhstan où elle se produisait, a remplacé au pied levé la très attendue Kimberose qui a du annuler sa prestation. Les premières notes de son set très rock ont surpris les festivaliers mais elle a gagné le cœur du public avec une belle énergie, une voix sublime et des musiciens de talent.
Vendredi l’Espace Ligeria accueillait Hugh Coltman. On l’avait quitté sur des compositions personnelles lors de l’édition 2021. Il était cette fois de retour avec le guitariste Mathis Pascaud et Pierre Elgrishi : basse, Karl Jannuska : batterie, Balthazar Naturel : saxophone. Apparemment, ils sont tombés d’accord sur leur amour pour Dr John, pianiste, guitariste et chanteur qui a marqué de son empreinte l’histoire du XXe siècle du côté de la Nouvelle-Orléans.
Autres habitués du festival, le groupe Electro Deluxe a fait lever le public dès le 2ème morceau. Le groupe qui fête ses 20 ans avait décidé de se débarrasser de la morosité après ces mois privés de scène et de fête et a embarqué le public dans sa folie.
Jazz en Touraine c’est aussi le sublime décor du Magic Mirror qui a cloturé cette édition avec un brunch dimanche matin en compagnie du P’tit bal Perdu et ses chansons françaises musette, java, tango.
Reportage : Claire Vinson et Roger Pichot
