Elections Régionales : François Bonneau croit en ses chances

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Le président sortant socialiste François Bonneau, se présente à nouveau aux élections régionales. Et malgré une gauche qui partira divisée au premier tour, ce dernier croit en ses chances, s’appuyant sur son bilan, qu’il juge satisfaisant…

En 3e position selon un premier sondage…

Cette semaine, un sondage Ipsos publié par France Bleu et France 3 a donné les premières tendances des intentions de votes aux élections régionales des 20 et 27 juin prochains. Ce n’est pas une surprise, la liste du Rassemblement National menée par Aleksandar Nikolic, y est créditée de 28% des intentions de votes, soit à peine moins que son score de 2015 où elle était arrivée en tête au premier tour avec 30,48% des voix. Le président sortant socialiste n’y est crédité que de 19% arrivant en troisième position derrière le candidat Modem-LREM Marc Fesneau (21% des intentions des votes).

Pas de quoi inquiéter François Bonneau néanmoins. « Ce sondage montre d’un côté que les gens jugent le bilan positif à 63% mais aussi que ma liste est celle qui peut porter le combat contre le Rassemblement National. Notre région est la région de l’humanisme, j’appelle donc tout le monde à se mobiliser pour qu’elle le reste » nous déclare le candidat soutenu par le PS et le PCF mais qui n’a pas réussi à conclure une alliance avec les écologistes qui partent sur une liste conjointe avec la France Insoumise et Génération.s sous la houlette du vice-président sortant Charles Fournier.

Pour l’heure la liste de Charles Fournier n’est crédité que de 11% des voix selon le sondage Ipsos. Honorable, alors que la liste écologiste avait obtenu un peu plus de 6% au premier tour en 2015, mais loin derrière François Bonneau pour qui « le sondage montre que nous sommes la première force de gauche et nous avons une volonté de fédérer encore plus. »  

Reste qu’en partant séparés au premier tour, les différentes forces de gauche, se retrouvent dans une équation complexe, où les alliances de l’entre-deux-tours risquent d’être primordiales, face à une extrême-droite qui ne faiblit pas, mais aussi un pôle centre-droit / droite crédité de 37% en additionnant les intentions de vote de la liste de Marc Fesneau et celles de la liste de droite emmenée par Nicolas Forissier (16%).

« En 2010 et en 2015, les sondages nous donnaient perdant également, sur une configuration à peu près similaire et nous l’avons emporté au final », préfère retenir François Bonneau, qui dit regretter néanmoins que les écologistes n’ont pas accepté « la main tendue » pour une liste commune dès le premier tour : « Ils ont voté avec la majorité pendant tout le mandat, c’est un peu dommage de vouloir se compter aujourd’hui. »

 L’équilibre des territoire au service de l’égalité des chances

Les choses étant désormais faites, François Bonneau regarde vers l’avant et la campagne qui va s’accélérer désormais. « Nous pouvons être satisfaits de notre bilan » dit-il en revenant sur l’action du dernier mandat. Et alors que ses opposants dénoncent régulièrement une politique de saupoudrage, François Bonneau assume : « Dire cela c’est méconnaitre la réalité. Notre objectif était qu’aucun territoire ne soit oublié, des Métropoles aux plus petites communes, c’est comme cela que l’on réussit à fédérer. »

Et le président sortant d’évoquer la création d’un espace régional à Tours, afin de « déconcentrer » et de rapprocher la Région de ses habitants. L’équilibre des territoires est un enjeu important au sein d’une région parfois tiraillée entre espace ligérien, nord aimanté par la région parisienne et les départements plus au sud. Un équilibre qui passe selon lui par la poursuite du développement en filières pour la partie économie, « car cela sert tous les territoires et entreprises », mais aussi par une politique touristique ambitieuse, à l’instar des 500 ans de la Renaissance célébrés en 2019 et « qui ont permis de soutenir plus de 1200 projets sur l’ensemble de la région, des plus gros sites touristiques aux plus petits » prend-il en exemple.

Les transports en sont aussi un secteur clé. Sur ce sujet, François Bonneau n’hésite pas à tacler le candidat Modem soutenu par LREM Marc Fesneau – « son gouvernement a voulu retirer la compétence transports aux régions, c’est une erreur, il ne faut pas casser ce qui est fait » – avant de se féliciter de l’expérimentation de trains à hydrogène sur la ligne Tours-Loches : « Nous sommes la seule région à avoir réussi à arracher la signature de cette expérimentation. Ce sera une première en France. »

Dans son programme, François Bonneau veut d’ailleurs encourager les mobilités plus propres et ambitionne par exemple s’il était ré-élu, de décarboner l’ensemble des cars Remi d’ici la fin du mandat. A son bilan, en ce qui concerne, la transition énergétique, il pointe aussi la mise en place de la COP régionale.

Une transition énergétique qui sera au cœur des priorités dit-il, du prochain mandat, tout en souhaitant qu’elle soit motrice de développement économique et d’emplois nouveaux. « Je crois en l’égalité des chances et cela passe par l’emploi en priorité, mais aussi à travers toutes les actions que nous avons portées et que nous continuerons comme la gratuité des transports scolaires que nous voulons étendre à l’ensemble des 18-25 ans. »

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