[Humour] Palmiers de Tours : une migration hivernale au rabais

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Note de la Rédaction : Tombant nez à nez avec un ballet de Palmiers sur une remorque, notre journaliste a décidé d’enquêter sur cette drôle de pratique. Attention, cet article est issu d’un travail d’investigation, que tout bon lecteur saura saluer.

Début novembre, les palmiers de l’Esplanade Anatole France (qui, aidés par les parasols rose de TMV, donnent chaque été cet air de Côte d’Azur à la capitale tourangelle) ont quitté leurs emplacements comme chaque année afin de migrer vers le sud. Mais les baisses de dotations de l’Etat aux collectivités locales ont un impact sur la destination des palmiers. 

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Nous avons rencontré Alain Sacaille, responsable des Migrations des Végétaux du Service des EVM (Espaces Verts Mobiles) de la Ville de Tours.

 «C’est fini la belle époque de l’Afrique équatoriale !» déplore Alain, qui se souvient des avions cargo spécialement affrétés à l’aéroport de Tours pour transporter les palmiers tourangeaux à plusieurs milliers de kilomètres de nos contrées glaciales, de novembre à mai. «Déjà, après la crise des subprimes de 2007, on se contentait de les envoyer en Tunisie ou au Maroc. Puis, ça a été en Andalousie…»

Cette année, baisse des budgets et austérité obligent, ce n’est plus en avion, mais en camion que les palmiers sont partis… en Indre. «Certes, on pourrait penser qu’il fait aussi froid dans le 36 que dans le 37, mais c’est quand même au sud, et ça, psychologiquement pour les palmiers, c’est important. C’est toujours mieux que rien. Rester à Tours tout l’hiver les tuerait», nous confie l’employé municipal au bord des larmes.

Plusieurs solutions sont envisagées en mairie, comme un kisskissbankbank pour financer des migrations plus décentes l’année prochaine. Une problématique inscrite à l’ordre du jour du prochain conseil municipal d’ailleurs. A suivre, donc.

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