Horizon « Bouchet » pour l’UDI d’Indre-et-Loire

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Comme celui qui sévit actuellement sur la Touraine et une bonne partie du pays, le temps est à la grisaille et à l’orage dans les rangs du l’UDI Tourangeau. Hier soir, Christophe Bouchet a jeté l’éponge pour la présidence de l’UDI. C’est dans un communiqué de presse accusateur que l’adjoint au maire de Tours explique son choix.

458680_242734295823102_1533993637_o (c) Documents de campagne (archives)

Le président sortant de l’UDI en Touraine en a gros sur le cœur à en croire son message, hier, aux adhérents et à la presse. Celui qui se dit « fier d’avoir été le premier président de l’UDI en Indre-et-Loire » tape un grand coup. Dans sa ligne de mire, l’ex-députée européenne et conseillère municipale à la ville de Tours, Sophie Auconie. Depuis plusieurs semaines, un vent de panique soufflait sur le parti centriste de Jean-Christophe Lagarde… Sophie Auconie pourrait remporter la présidence en Indre-et-Loire. Inconcevable à la fin 2014, la députée déchue revient le vent en poupe face à ses adversaires de toujours, Christophe Bouchet et Xavier Dateu, président dans le 37 de l’une des composantes de l’UDI, le Nouveau Centre.

« La politique c’est d’abord des projets au service de l’intérêt général et non la course aux mandats et aux différentes prébendes »

Sophie Auconie agace dans son propre camp et les quolibets parfois outrageants et sexistes fusent. Au point de pousser Christophe Bouchet à dénoncer en filigrane des manœuvres dans le fichier des adhérents et des électeurs de l’UDI tourangelle. Pour le président sortant, « la politique c’est d’abord des projets au service de l’intérêt général et non la course aux mandats et aux différentes prébendes ». Puis dans son communiqué Christophe Bouchet pointe du doigt des alliances entre Sophie Auconie et « certaines personnes du conseil municipal de Tours contre la majorité LR-UDI ». Difficile de pas y voir là une référence à un axe qui semble se dessiner entre la conseillère municipale et Thibault Coulon et ses soutiens.

Le G4, l’alliance Christophe Bouchet, Thibault Coulon, Sophie Auconie et Serge Babary qui avait permis de gagner l’élection municipale n’est plus.

8U6A1219-1024x683Sophie Auconie (c) Arnaud Roy

Mais Christophe Bouchet se veut encore conquérant. Il précise à la fin de son propos qu’il sera bien candidat dans la 1ère circonscription, celle de Tours, aux élections législatives. Celui qui n’a pas repris sa carte à l’UDI en 2016, partira vraisemblablement sous l’étiquette du Parti Radical. Reste maintenant à la principale intéressée à savourer une victoire annoncée même si en face d’elle, il y aura peut-être une candidature de façade pour lui donner le change. Il se murmure le nom d’Antoine Godbert, lui aussi, conseiller municipal de Tours. Pendant que les centristes se crêpent le chignon pour un parti qui ne résistera sûrement pas aux bouleversements politiques attendus en 2017, Les « Républicains » observent, un brin amusé, les batailles « clochemerlesques » de leur allié de toujours. Certains en rient, mais d’autres doivent faire une triste mine. Le G4, l’alliance Christophe Bouchet, Thibault Coulon, Sophie Auconie et Serge Babary qui avait permis de gagner l’élection municipale n’est plus.

Les prochains mois risquent d’être difficiles dans les couloirs de l’Hôtel de Ville. Le nouveau Directeur de Cabinet sait désormais à quoi s’attendre. Dans quelques semaines Sophie Auconie fera partie de la table des négociations pour les élections à venir… Reste à savoir quelles seront ses ambitions pour les centristes d’Indre-et-Loire. Réponse dans un mois…

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