Elections départementales : La droite loin devant !

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Il n’y aura finalement pas eu photo, le rassemblement UMP-UDI a largement emporté le département avec 15 cantons sur les 19 en jeu. Le PS n’aura sauvé que péniblement Tours-Est, Amboise, Montlouis et Langeais. Ailleurs, la droite est élue haut la main, partout ou presque.

La droite en tête dans l’agglo

C’était la principale interrogation de ce second tour. Le département devait basculer, mais comment les électeurs de l’agglomération tourangelle allaient-ils voter ? Au final, force est de constater que la droite est en position de force au sein de l’agglomération de Tours. Plus de 55% à Joué-lès-Tours, idem sur le canton de Saint-Avertin / Saint-Pierre-des-Corps. A Tours, le président PS sortant Frédéric Thomas est battu par un tandem issu de la majorité municipale Xavier Dateu et Cécile Chevillard. A Tours Sud, l’adjoint à la sécurité Olivier Le Breton, en compagnie de Barbara Darnet-Malaquin, est élu, tout comme sa collègue Céline Ballesteros en binôme avec Thomas Gelfi sur Tours-Ouest. Seul manque à l’appel le canton de Tours-Est gagné par le PS avec le binôme de gauche Dominique Lemoine et Florence Zulian.

On l’avait dit, ce second tour à Tours serait une victoire ou une défaite du « Babarysme ». Serge Babary ne s’y est pas trompé et est arrivé peu après 22h, acclamé par la salle Charles de Gaulle du Conseil général, futur Conseil départemental. Pour autant de Christophe Bouchet en passant par Céline Ballesteros ou encore Xavier Dateu, si tous reconnaissaient le travail accompli aucun ne souhaitait mettre en avant la première année de la majorité municipale, en refusant de mélanger les genres. Seule exception, Olivier Le Breton n’hésitait pas à remercier Serge Babary en évoquant une véritable victoire du « Babarysme » en ce second tour à Tours.

Au sein du Conseil général hier soir, la droite Babaryste était à la fête. Alors que l’on disait les cantons urbains restés en marge de la victoire de la droite au soir du premier tour, les candidats, qu’ils soient à Joué-lès-Tours, Saint-Avertin/Saint-Pierre-des-Corps ou Tours ont montré qu’il fallait compter sur eux, seul Tours-Est leur échappant. Les observateurs auront remarqué cependant l’absence de Philippe Briand à cette fête de la droite, ainsi que le départ de Sophie Auconie sitôt ses colistiers municipaux arrivés dans la salle départementale, mais l’essentiel était ailleurs en ce dimanche 29 mars.

Quel président pour le Conseil départemental ?

Pour Christophe Bouchet, président de l’UDI 37, ce résultat est surtout celui d’une union mise en place l’an passé pour les Municipales. Selon ce dernier, « Messieurs Jean-Yves Couteau et Pierre Louault sont deux candidats à la présidence ayant une belle légitimité d’après leur expérience ». Une chose est sûre, l’UDI aura 12 élus sur l’assemblée mais aura la présidence du département ce jeudi. Une reconnaissance pour le parti centriste sans qui la droite n’aurait pu engranger les victoires depuis un an en Touraine.

Et à gauche  ?

A gauche, les ténors et candidats se sont faits rares au Conseil général ce dimanche soir. Au vu des petites phrases et des déclarations de ces dernières semaines, on peut cependant et légitimement penser que les jours à venir risquent de tourner aux règlements de comptes. Au PS 37, la tête de Michael Cortot risque d’être demandée par certains ténors du parti. Un an après la déroute des Municipales, celle des Départementales risque d’être celle de trop pour le premier secrétaire d’Indre-et-Loire. Le prochain congrès socialiste s’annonce d’ores et déjà électrique et avec lui va se poser la question du renouveau pour espérer renouer avec les victoires électorales.

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