Journée du citoyen : J’y étais !

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Je vous en parlais dans le précédent billet et, malgré l’envie de buller, j’y suis allée !

Devant la pépinière d’entreprises du Sanitas se tenait un stand fourni en prospectus informatifs. Une dizaine de bénévoles y vaquaient, prêts à discuter et à nous accueillir. On ne pouvait manquer l’événement si l’on passait dans la rue malgré sa situation légèrement en retrait. Romain nous expliquera par la suite que l’idée était d’alpaguer et d’intéresser les habitants du quartier. Il nous parle de l’événement, un peu en marge de l’organisation nationale. C’était visiblement une bonne occasion d’organiser quelque chose à Tours.

 

transition
La programmation de la journée, affichée sur des panneaux, tournait autour d’ateliers divers puis d’une conclusion au boulodrome, vers 18h. En jetant un coup d’œil dans une des salles, nous assistons de loin à l’un d’entre eux : celui pour la transition énergétique. Les auditeurs, une bonne vingtaine, semblaient tous intéressés.

De notre côté, nous avions surtout remarqué l’intitulé de l’atelier suivant, prévu peu de temps après : celui du revenu de base. Nous décidons d’attendre un peu. Par chance, il faisait beau ! Le sujet nous intéressait, alors nous pouvions bien patienter quelques minutes au soleil.

Mickaël, l’animateur, nous a présenté à tous, novices comme convaincus, les idées principales de ce revenu : inaliénable, inconditionnel et cumulable. Peu importe qui vous êtes, ce que vous faites, quel âge vous avez : vous pourriez y avoir droit. Quel montant ? On ne le sait pas. « Probablement entre 450 & 1500€ » nous dit-on : de quoi éviter la précarité et la pauvreté extrême, finalement. Des exemples de mise en place sont donnés, comme en Alaska par exemple, ou encore la Suisse qui se prépare à un référendum sur la question fin 2015. Nous nous mettons à en discuter pour la France. Serait-ce possible ici ? Certains parlent alors inflation, d’indexation du revenu de base, d’autres de financement. « Comment ferait-on ? »  Pas vraiment le temps d’aborder le sujet plus en détail vu la multitude de solutions. On décide donc de se concentrer sur l’essence même du projet : lisser les inégalités, assurer de quoi manger à tous et surtout une meilleure redistribution de l’argent. Pour ceux qui touchent des aides sociales, moins de stigmatisation. Le terme revient souvent.

On parle également de liberté, de choix. Est-ce que ce revenu de base nous aiderait ? Est-ce que les questions d’actualité sur le chômage et l’utopie du plein emploi pourraient être réglées ? Peut-être, on ne sait pas. On imagine autre chose, on positive. Car oui, tout ceci est positif : l’atelier nous offre la possibilité de nous poser des questions. Personne ne prétendra détenir la solution à la crise mais personne n’en fait une fatalité. C’est déjà bien !

L’atelier se termine, l’intervenant nous propose les flyers du Mouvement Français pour le Revenu de Base. Il nous annonce également qu’une antenne se crée à Tours et qu’une projection du film « Un revenu pour la vie » est d’ores et déjà prévue : ce sera le 19 mars aux Studios et un débat suivra. Le rendez-vous est noté. Nous sortons alors et entendons le second atelier qui a commencé : Alimentation, quel est notre impact ?
Hélas, nous sommes attendus ailleurs.

Nous disons alors au revoir et nous filons, bien contents d’avoir participé à l’événement, d’avoir pu respirer un peu en compagnie de personnes impliquées dans un changement. Une rupture qui semble aujourd’hui plus que nécessaire.

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