Depuis 10 ans à Tours, l’ANRH oeuvre à l’emploi des personnes en situation de handicap

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10 ans de présence pour l’antenne de Tours, 70 ans d’existence au total pour l’association présente dans toute la France, l’ANRH célèbre un double anniversaire en cette année 2024.

Fêtés fin septembre et début octobre dernier (en photo ci-dessus), ces deux anniversaires sont l’occasion de mettre en avant l’activité menée par cette association qui défend l’emploi des personnes en situation de handicap.

L’ANRH est aujourd’hui un acteur incontournable dans l’emploi des personnes en situation de handicap. Fondée en 1954, l’ANRH c’est en effet aujourd’hui 1500 collaborateurs en situation de handicap visible ou non. Une structure présente dans 25 sites répartis dans 9 régions différentes et qui travaille avec plus de 2000 clients. Rien qu’à Tours, ville où l’ANRH est présente depuis 10 ans, l’association regroupe 140 salariés.

Le site de Tours, en particulier, est un témoin vivant de cette histoire, ayant vu son activité se renforcer au fil des années. Suite à la reprise de la gestion de l’Entreprise Adaptée de Mettray de la Fondation Anaïs (16 salariés), le site s’est rapidement développé pour devenir un acteur de référence en Indre-et-Loire avec 140 salariés en 2024.

“Ils m’ont redonné confiance en moi”

Les profils de ces salariés sont variés, mais pour beaucoup, suite à un accident, une maladie, un handicap, leur vie a basculé et ils ont du repenser leur vie professionnelle. Or, ce n’est pas simple de retrouver un emploi quand on souffre d’un handicap qu’il soit visible ou non.

L’ANRH leur propose ainsi un emploi dans des entreprises partenaires de l’association. Les domaines sont variés puisque l’ANRH propose aujourd’hui des emplois dans les univers du numérique, des espaces paysagers, des métiers la communication ou encore de l’hygiène et la propreté. L’association emploie elle-même ces personnes (au moins dans un premier temps) et les accompagne en adaptant des postes à leurs profils.

Un véritable plus, selon Bénédicte, aujourd’hui employée à la CNAV après être passée par les services de l’ARNH. Pour cette dernière, ancienne commerciale en poissonnerie notamment, a du changé de cap suite à des problèmes chroniques de dos et s’est retrouvée dépourvue malgré le passage de nouveaux diplômes :  « Beaucoup d’employeurs ne comprennent pas le handicap » témoigne-t-elle. Passée en stage puis en CDD tremplin à l’ANRH, elle a pu intégrer la CNAV d’abord en tant que prestataire de service avant d’être intégrée dans les effectifs de la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse. Sur son passage à l’ANRH qui lui a servi donc de tremplin, elle explique : « Ils m’ont redonné confiance en moi ».

Ces mots, Hélène les emploie également. « Heureusement que j’ai trouvé l’ANRH car j’étais perdu », explique celle qui a du quitter l’hôtellerie-restauration après 23 ans de vie professionnelle, suite à des problèmes de santé, mais qui a retrouvé depuis un CDI dans l’administratif.

Deux témoignages parmi d’autres qui montrent toute l’importance de ce genre de structures alors même que les obligations d’emploi des travailleurs handicapés (6% des effectifs pour les entreprises de plus de 20 salariés) peinent à être respectées par ailleurs par les entreprises « classiques ». Pour rappel le taux de chômage des personnes en situation de handicap s’élève selon les chiffres de 2023 à 12% contre « seulement » 7,5% pour l’ensemble de la population.

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