#TDS2015 – Journal du festival : le rédac chef Fabien Garou reste super zen (et nous en parle)

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Devinette Terres du Son du jour : qu’est-ce qui est gratuit, distribué à 2.700 exemplaires et se fait dévorer en trois heures sur le site du festival ? Réponse : Le petit journal «Parlons Zen», qui paraît trois jours par an seulement. On a rencontré son rédacteur en chef depuis quatre ans, Fabien Garou, photographe et membre du collectif PhoTours, qui gère une équipe de 19 bénévoles. On était dimanche soir, le moment où il commence à souffler un peu avant une pause de 350 jours environ ?

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37 degrés : Le premier numéro de «Parlons Zen» (il nous aura fallu 4 ans pour comprendre le jeu de mots, merci Fabien !) est à disposition sur le site de Terres du Son dès l’ouverture des portes le premier jour. Comment se dessine ce numéro ?

Fabien Garou : La structure se prépare en amont, mais le contenu ne se boucle que 48h avant, pas plus. Notamment parce que la double-page photo, traditionnellement, montre le montage du festival, donc on doit attendre. Et puis même si le sommaire des trois numéros est prédéfini, il y a toujours des petites choses à ajouter ou modifier, donc on attend jusqu’au dernier moment.

37 degrés : La ligne éditoriale c’est quoi ?

Fabien Garou : Pour faire court, c’est de rendre compte de l’ambiance générale du festival. Les festivaliers, les bénévoles et les artistes et techniciens ont tous la même place. Les actions comme le développement durable par exemple ont aussi une place de choix. Ce n’est pas un magazine musical qui ne va parler que des «stars».

37 degrés : Pour les deux numéros suivants, ça doit se compliquer un peu, ça se passe comment en coulisses ?

Fabien Garou : Le défi est de réussir à tout couvrir ou presque, parce que le travail des 7 photographes ne s’arrête pas à Parlons Zen, il y a aussi le site et les archives du festival. Il faut choisir LA photo de une et celles du portfolio central parmi des centaines de clichés qui arrivent au fur et à mesure. Hier on a terminé à 5h du matin, aujourd’hui à 2h30, ce qui est un exploit pour nous : quand je dis «terminé» c’est mise en page nickel, relectures et corrections ok et envoi sur le serveur de l’imprimeur. On a un petit lieu dédié sur site où on passe une partie de la nuit, on est un peu les «geeks» de Terres du Son. J’ai une graphiste différente par nuit car c’est un boulot assez intense.

37 degrés : L’imprimeur PhotoScan joue un rôle essentiel dans le process. Comment vous fonctionnez ?

Fabien Garou : Il prend en charge les fichiers en théorie à 7h alors qu’il est normalement en week-end, mais quand je vois l’heure de certains mails, je sais qu’il attaque souvent avant en fait ! De là il réalise les impressions pour 11h/11h30, il fait tourner toutes ses machines. Il y a un gros challenge technique car en plus c’est du papier recyclé, des encres spéciales non chimiques. Comme il est aux Deux Lions et que certains membres de la rédaction de Parlons Zen passent dans ce quartier vers cette heure-là, c’est l’idéal, ils se chargent de l’acheminement des 2700 exemplaires (1900 le vendredi) sur le site.

37 degrés : Vient ensuite le rôle – crucial – des diffuseurs…

Fabien Garou : Oui, ils sont trois à tourner sur les différents lieux de diffusion. Des endroits stratégiques en espace pro/technique/bénévoles, mais aussi en espace public, dans les bars. Leur rôle consiste aussi à le proposer aux festivaliers en distribution ambulante, ils sont formés pour le «vendre» de manière conviviale et festive, car même si le journal est gratuit, il est super important de le proposer correctement aux festivaliers. Ils se débrouillent super bien car là, tu vois, il est 19h et ça fait un petit moment qu’il n’y en a plus. Les retours sont vraiment excellents, on est super contents !

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