A Tours, on a testé un concert à la bougie autour de Coldplay

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Après avoir passé l’été à profiter de concerts en plein air, la baisse des températures invite à retourner progressivement dans son cocon. Avec les jours qui raccourcissent, la pénombre reprend un peu plus de place dans notre quotidien. Apprenons à l’apprécier, par exemple pour un concert. C’est ce qu’on a expérimenté ce vendredi 20 septembre en participant à une soirée Candlelight en l’église Notre-Dame-La-Riche, à Tours.

Ce ne sont pas de vraies bougies. Trop compliqué, pour des raisons de sécurité. Cela dit, l’illusion est parfaite. Le monument est plongé dans une semi-obscurité, et le peu de lumière qui passe a tendance à scintiller. De l’entrée à la scène, des centaines et des centaines de bougies tapissent le sol, formant un balisage entre les bancs, et un tapis autour du piano qui domine l’espace.

L’immersion est réussie, et c’est la principale force de Candlelight. Produit par Fever, ce cycle de concerts s’est récemment implanté à Tours. Le concept consiste à proposer des soirées de musique exclusivement instrumentale dans une relative obscurité. Les thèmes sont variés, allant de grands compositeurs classiques aux artistes contemporains en passant par des stars du cinéma. Au programme chez nous on a donc Hans Zimmer, Mozart, Vivaldi, Abba et même une soirée de chants de Noël.

Pour les lieux, deux sites ont la prédilection des organisateurs : l’hôtel de l’Univers sur le Boulevard Heurteloup, et l’église Notre-Dame-La-Riche où nous venons donc assister à une soirée autour du groupe Coldplay. C’est le duo de pianistes Ikigai qui réalise le set. Un couple marié « depuis 3 mois » mais qui fait de la musique ensemble depuis déjà 14 ans avec une force : jouer à 4 mains sur un seul et même instrument.

Avec timidité, Ikigai se lance pour un set d’environ une heure avec la plupart des grands tubes du groupe de Chris Martin : Clocks, Paradise, In my place, Viva la vida… On pourrait se laisser tenter pour chanter mais en fait on se contenter d’écouter sagement, on profite de la belle acoustique de l’église. Les notes de piano dansent dans l’air. Tout juste le public se laissera convaincre de taper dans les mains sur deux chansons, à l’initiative de la pianiste.

Ce qui fait du bien, aussi, c’est de profiter d’un concert sans la pollution visuelle des téléphones. A l’exception de l’ultime chanson de la soirée, ils doivent rester dans les poches. Pas de photos, pas de vidéos, même si c’est tentant. Alors on se surprend même à fermer totalement les yeux pour s’envelopper dans ces titres que l’on a déjà écouté des dizaines de fois. Un peu étonnant sans la voix mais la fidélité à l’original est telle que ça ne manque pas tant.

A la fin, et devant un public visiblement conquis, Ikigai tente une bifurcation de Coldplay vers We are the champions de Queen, invitant cette fois à chanter ce qu’une partie de la foule fait dans un murmure, comme pour ne pas remonter trop vite le volume après cette pause douillette. Candlelight reviendra à Tours le week-end des 18-19 octobre avec des concerts hommages à Queen, Mozart ou Hans Zimmer ainsi qu’une session rassemblant les tubes de Coldplay et Imagine Dragons. Les réservations se font sur le site www.feverup.com.

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