Retour sur le feu vert de l’Assemblée Nationale à Orléans et Tours métropoles !

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Jean-Michel Baylet l’a promis jeudi 16 février à l’issue du vote de la loi sur le statut de Paris et sur la création des nouvelles métropoles dont Tours et Orléans : il viendra dans la capitale de la Touraine fêter le passage de l’agglomération tourangelle en métropole.

Cette promesse, le ministre de l’Aménagement du territoire qui défendait sa dernière loi de la législature au Palais Bourbon, l’a faite devant les deux députés d’Indre-et Loire, Philippe Briand (L.R.) le futur patron de la métropole et Jean-Patrick Gille (P.S.), dont le groupe a voté le nouveau statut de Paris comme un seul homme.  Ce scrutin historique pour les deux métropoles d’Orléans et Tours s’est déroulé devant un hémicycle pratiquement vide. Seuls une trentaine de députés ont participé au débat final sur le texte et aucun Orléanais n’était présent au moment du scrutin. Pas plus d’ailleurs que les Parlementaires des autres métropoles nouvelles, Saint-Étienne, Toulon, Dijon, Clermont-Ferrand, Metz.

L’hommage de Baylet à la droite

Certes les jeux étaient faits et après les navettes interminables entre l’Assemblée et le Sénat, le texte du gouvernement était sûr de passer cette fois comme une lettre à la poste. Ni Olivier Carré, le futur président d’Orléans métropole, ni Serge Grouard, pourtant chargé du rayonnement de la ville, n’étaient là au moment du vote.  Mais était-ce bien nécessaire?

Seuls poids lourds signalés sur les bancs, Claude Goasguen (L.R.) élu de Paris chargé du baroud d’honneur de l’opposition contre la loi et NKM (Nathalie Kosciusco-Morizet). Comme Philippe Briand, Patrick Devedjian (L.R.), a voté à l’inverse de son groupe en faveur du statut de Paris en raison de celui de La Défense dont il préside aux destinées. Une des dernières lois de la législatures votée dans une assemblée au parfum de fin de règne. “A gauche, on n’est pas sûr de revenir et à droite on est dans une telle mouise” résumait sous couvert d’anonymat un député.

Un hémicycle désert

“Tout est bien qui finit bien”, a quand même déclaré Jean-Michel Baylet, plutôt lui en forme, après l’adoption du projet de loi. Et il a rendu hommage à certains élus de l’opposition,Je constate une évolution heureuse des Républicains et du groupe centriste sur les métropoles”. Puis s’adressant aux Parlementaires tourangeaux, il a poursuivi, “je veux dire aux députés Briand et Gille que sur des sujets déterminants pour le territoire lorsque l’on sait, comme ils l’ont fait, transcender les clivages politiques, se prendre par la main. Je suis heureux pour Tours et pour les six autres nouvelles métropoles.”

“Nous avons trouvé un ministre à l’écoute“, a lancé pour sa part Philippe Briand depuis son banc et un peu plus tard, dans la salle des quatre colonnes le président de Tours Plus se réjouissait : “c’est un grand jour pour Tours” et soulignait “ce nouveau maillage du territoire”, obtenu grâce à la création des nouvelles métropoles. « Nous n’appartenons pas à la même famille politique mais nous sommes ensemble, unis, comme tout un département, toute une agglomération pour soutenir ce projet. On a réussi à fédérer toutes les énergies ».

Rétrospectivement, Philippe Briand comme Jean-Patrick Gille estiment que le dossier “partait de loin” et que la visite dans le bureau de Jean-Michel Baylet a permis de remettre Tours sur les rails. Jean-Michel Baylet confirme, “j’étais contre au départ mais les élus de Tours ont su me convaincre”. Il a conclu ainsi cette nouvelle étape de la réorganisation du territoire : “la France est désormais forte de 22 métropoles et Paris a un nouveau statut, c’était nécessaire”. Désormais un quart des départements sont dotés d’une métropole et avec Orléans, Tours et Clermont-Ferrand, le “grand centre” de la France n’est plus le grand oublié de l’hexagone.

Encore un vote des communes

La course contre la montre continue. il faut maintenant une délibération des communes  (encore!) concernées puis la publication d’un décret ministériel.  Jean-Michel Baylet s’est engagé à ce que “dès lors que la  communauté de communes aura délibéré et que l’ensemble des communes auront donné leur accord à la métropole à publier le décret dans les huit jours”. Il faut donc que les communes de l’AgglO d’Orléans et de Tours Plus se réunissent et délibèrent rapidement, car Jean-Michel Baylet ne sera plus très longtemps ministre de l’Aménagement du territoire.

Olivier Carré: “les 22 territoires qui comptent”

Parmi les réactions qui ont suivi ce vote à l’Assemblée, celle d’Olivier Carré, le député-maire d’Orléans et futur président d’Orléans-métropole: “cette étape est déterminante pour permettre à Orléans d’accéder au statut de Métropole. Un statut qui fera entrer la capitale de la région Centre Val de Loire dans le cercle des 22 territoires qui comptent en France et dans le monde.

Nous attendons désormais avec impatience la promulgation de la loi pour permettre aux communes de délibérer et au Premier Ministre de prendre le décret. »

Pour sa part Jean-Pierre Sueur (Loiret) qui a bataillé au Sénat, dit “enfin“, et se réjouit “de l’adoption définitive du projet de loi conférant le statut de métropole à la communauté urbaine d’Orléans, à la suite d’un long parcours parlementaire”. Le sénateur du Loiret indique qu’il est d’ores et déjà intervenu auprès du Premier ministre, Bernard Cazeneuve, pour lui demander que le décret qui rendra effectif ce nouveau statut soit publié dans les meilleurs délais.

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