#37×18, la Touraine au Printemps de Bourges, jour 3

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Puisqu’une partie de la population tourangelle s’exporte quelques jours en terre berrichonne, on s’est dit qu’on allait se transformer en grands reporters et nous voici hors de nos contrées, accueillis par le soleil, en quête d’expats temporaires, de frites maison et accessoirement de musique.

Ce qu’on retient du TROISIEME jour, en images.

1.    Entre notre studio/salle de rédac et le site du festival on a la chance de devoir se perdre dans les petites rues de la vieille ville. Usés par les deux premiers jours, on est déjà obligés de faire une halte café en terrasse à mi-chemin. Là, effet de la fatigue ou du café berruyer mondialement connu pour ses vertus hallucinogènes, il nous semble apercevoir un super héro qui se faufile entre les arbres près du kiosque des Jardins de l’Archevêché !

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2.    Ah, mais oui, c’est SlipMan de la Charcuterie Musicale ! Du coup, on se laisse entraîner dans une petite partie vite fait avant d’aller embaucher. Et on termine deuxièmes, coiffés sur le fil à cause de la «Zoubida» de Vincent Lagaf. Comme quoi, quand tu bornes ta culture musicale aux groupes du 37, un jour ou l’autre tu finis par le payer cher.

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3.    «La Touraine, tu l’aimes ou tu la quittes». Bah d’accord, donc nous on la quitte pas et nous voici sur le stand alléchant des Farmers, qui animeront la Guinguette de Hommes cet été. La bonne technique pour te dissuader de draguer lourdement la serveuse : le râteau siglé, posé juste à côté de la caisse. #dissuasionnucléaire

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4.    Après le Portugais Noiserv, c’est le pianiste libanais Bachar Mar Khalifé (passé en version solo au prieuré de Saint-Cosme le 14 mars dernier dans le cadre de l’excellent festival Superflux) qui investit la salle de l’Auditorium, en trio cette fois-ci. Une douceur transperçante, des envolées lyriques belles à pleurer, un percussionniste bénis des dieux : Bachar s’affranchit de tout lien terrestre pour nous embarquer dans des rêves ancestraux jalonnés de signes contemporains. Magnifique, émouvant, vibrant, gracieux : après Jeanne Added, voici la deuxième grosse sensation de notre Printemps 2016.

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5.    Reste de chasse aux œufs (après tout, Pâques c’était y’a pas longtemps), blagounette de roadie ou caprice de stars ? On ne le saura jamais puisque le devoir nous appelle à l’extérieur et qu’à notre grand regret nous n’allons pas voir le concert de Mansfield Tya. Si quelqu’un a vu qui a finalement bouffé le lapin en chocolat, écrire à la rédaction. Merci.

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6.    Interlude : ça c’est entre le village presse et l’espace pro. Un truc auquel le bas peuple du festival n’aura jamais accès. #onesttropvip

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7.    19h30, c’est l’heure d’aller voir Revivor, groupe tourangeau, sur la scène du Conseil départemental du Cher. Bon, le truc s’appelle «Tous en Scène» et là on n’est pas trop d’accord, parce que c’est NOTRE école de musique tourangelle, hein, Tous en Scène. D’ailleurs, un collectif de tourangeaux énervés menace de porter plainte contre le Cher pour plagiat. Affaire à suivre.

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8.    On ne dira qu’une rime : «Synapson, c’est très bon !». Bon allez, une petite deuxième pour la route : «Tout est bon dans le Synapson !». Voilà, voilà.

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9.    Interlude bucolique : Entre le W et le Palais d’Auron, malgré les troupeaux de zébus en folie qui passent d’une salle à l’autre pour le Happy Friday, la nature sait survivre, au milieu des barrières. Et ça, on vous tient le pari qu’aucun autre journaliste qui couvre le Printemps de Bourge n’aura eu l’idée de couvrir ce sujet. Donc on est fier de le dire : EXCLU 37 DEGRES !

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10.    Comme dirait ma grand-mère : «A Paris, ils ont peut-être Zlatan Ibrahimovic, mais à Bordeaux, ils ont Odezenne». Ils sont irrésistibles et puissants, et puis quand tu sais que le nombre de coincés du cul en France n’a jamais été aussi élevé – même (et surtout ?) parmi les jeunes -, réussir à faire hurler à 3000 personnes d’un coup «Je veux te baiser, tu veux me baiser, nous voulons nous baiser, ah, ah – ah ah», c’est quand même un truc qui mériterait la Légion d’Honneur.

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11.    C’est pas tous les jours que la Touraine est sur la scène du W, donc big up à Zoé et sa bande de Caravan Palace, dix ans et une pêche phénoménale dans un genre musical où ils ont été beaucoup copiés mais rarement égalés.

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12. Jamais rassasiés, nous filons voir le dernier groupe à jouer sur la petite scène du 22 (un truc un peu plus grand que le Club du Temps Machine et un peu plus petit que la Grande Salle). Et c’est souvent comme ça ici : tu as déjà vu 10 ou 12 groupes dans la journée, tu crois que tu es blasé, fatigué, plus réceptif et puis, à une heure du matin, tu prends encore une grosse claque et tu n’en reviens pas. C’est ça, la magie du Printemps de Bourges. Voici donc les hallucinants Limiñanas de Perpignan, qui, suivant le bon vieil adage qui dit que «quatre guitares valent mieux qu’une», jouent avec quatre guitares, une basse, une batterie, et servent à une salle hébétée un mur de son brassant le sourir au coin des lèvres Pink Floyd, Sonic Youth, les Pixies et Mogwai, le tout arrosé du chant de Marie, un coup en français, un coup en anglais. Beaucoup de bruit, beaucoup de talent, beaucoup de chaleur, du vrai rock and roll à l’ancienne, matiné de hardcore US west coast.

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Un degré en plus

> A demain pour de nouvelles aventures !

> Et comme tous les jours retrouvez également les mini-interviews des Tourangeaux au Printemps de Bourges réalisées pour 37°TV

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