[On aurait pu vous en parler] La conférence sur le bio à l’hôtel de ville de Tours

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Nos boîtes mail débordent ! Chaque semaine nous recevons des dizaines d’invitations pour relayer des événements forcément incontournables. Certains reviennent carrément tous les ans, au risque pour nous d’écrire quasiment la même chose d’une fois sur l’autre. En plus de ça, il faut bien dormir. Cette année, c’est décidé : nous ne pourrons pas être partout ! Et tant pis si cela crée des frustrations. Cela dit, nous avons trouvé LA solution : relater une fois par semaine des actualités tourangelles sans bouger du bureau, avec une petite dose de mauvaise foi.

Ça vous est forcément déjà arrivé : le dilemme entre regarder ce super film sur la 1 et ce très bon feuilleton sur la 3. Prendre cet excellent plat de viande ou craquer pour le délicieux poisson. La vie est faite de choix et quand deux solutions se présentent à vous au même moment vous devez vous torturer l’esprit jusqu’à trouver la meilleure alternative. La fameuse feuille blanche avec les Pour d’un côté et les Contre de l’autre. Ça fonctionne aussi – et surtout – les jours d’élection.

Jeudi 6 février, l’hôtel de ville de Tours accueillait un meeting de Benoist Pierre, candidat aux élections municipales. Et une conférence autour du bio. Presque à la même heure. C’est sûr, impossible d’être aux deux endroits en même temps.

On prend donc notre feuille blanche pour faire un choix. Où trouve-t-on les plus belles peintures : dans la salle des fêtes ou la salle des mariages ? Avantage à la première, donc à Benoist Pierre qui l’avait louée pour la présentation de son programme. Où a-t-on le plus de chances d’observer un incident de séance, par exemple l’irruption de manifestants ? Un deuxième point pour la salle des fêtes. Où va-t-on apprendre le plus de choses ? Egalité. De quel endroit est-on susceptible de ressortir avec une envie irrésistible de manger ? Avantage conférence bio en salle des mariages. Où peut-on croiser le plus de bobos ? Léger avantage à la salle des mariages, même si LREM ne démérite pas dans ce domaine.

Après moult réflexions, on a finalement privilégié la politique aux salades, même si certains esprits sarcastiques diront que les politiques disent souvent des salades au point qu’une partie du peuple frôle l’indigestion. On a ressenti un petit sentiment de culpabilité envers la Cité de la Gastronomie qui fait des efforts pour être visible. Fort heureusement, il nous reste encore une chance de nous rattraper avec une conférence mi-mai : « La cuisine française fait-elle toujours rêver ? » Tout dépend si cela inclut les conversation politiques autour du poulet rôti dominical.

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