Nivek, un goût de victoire #tds2017

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Pour sa troisième apparition scénique à Terres du Son (sur trois scènes différentes), le rappeur Nivek a livré un set hybride, au carrefour de ses envies et à un tournant important de sa carrière. Devant un public principalement fidèle et fervent, même si d’autres le découvraient hier soir sur la scène Propul’son. Nous l’avons rencontré une heure plus tard.

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Aucun doute : la bête mue. Et même si on a droit à quelques anciens morceaux sombres et acerbes, les nouveaux titres annoncent déjà, non pas que la fête est finie, mais qu’au contraire elle pourrait bien commencer. Depuis «Sous les palmiers» – écrit en 2016 à l’occasion de la compil Aucard is not dead – Nivek a mis un peu d’eau (de rose) dans son vin amer et il semble qu’il ait l’alcool joyeux d’après la nouvelle tournure que prend son univers, désormais décliné dans un partenariat renforcé avec son acolyte historique Juxebox. Une collaboration basée sur des influences mutuelles qui touchent autant les paroles que l’écriture globale de Nivek.

37 degrés : Juxebox et Nivek, vous vous connaissez depuis longtemps ?

Nivek : Oui, depuis nos études à Montpellier. On a commencé à travailler ensemble et ça a débouché sur mon premier disque, «Mon cœur vagabonde». Je suis revenu sur Tours, Juxe est allé vivre à Paris, mais nous avons toujours gardé le contact et travaillé ensemble ponctuellement.

37 degrés : C’est la première fois que vous composez ensemble et que vous jouez ensemble sur scène. Comment ça se passe ?

Juxebox : Nous échangeons beaucoup. Nivek se mêle de mes instrus et je me mêle de ses textes, de son phrasé. Il y a de vrais échanges entre nous. Sur scène, cette complicité joue un rôle important aussi et ce n’est que le début. Nous avons inventé une nouvelle couleur ensemble, que nous allons développer.

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37 degrés : Votre set est très varié. Cela va continuer comme ça ou vous partez tous les deux vers un style nouveau ?

Nivek : C’est une période transitoire. Je me sens libéré de pas mal de choses et je suis plus à l’aise. L’approche de Juxe m’ouvre de nouveaux horizons, je vois mon écriture et mon style différemment. Pour être honnête, je n’avais plus d’inspiration dans le style et les thèmes du triptyque «Very Bad Tape». Il fallait que je tourne la page, que je passe à autre chose, tout en gardant ma personnalité et une continuité quand même.

Juxe : Je l’ai tanné pendant un moment pour qu’il prenne de nouvelles directions. Notre collaboration l’an passé a tout déclenché. J’ai senti que la brèche était ouverte, qu’il était désormais réceptif à un travail à deux, à recevoir mes idées et à s’impliquer aussi dans mon travail.

37 degrés : On a entendu quelques nouveaux titres ce soir. Parlez-nous un peu de cet EP à venir ?

Nivek : Ce sera un 9 titres, il est quasiment terminé et il devrait sortir début octobre, toujours en auto-production. Il s’intitulera «V», pour différentes raisons, notamment car c’est mon cinquième projet et parce que c’est la lettre du milieu de mon nom. Le clip du morceau éponyme a été tourné avec Poncho Production et il est en cours de finalisation. Nous travaillons actuellement aussi à l’ambiance graphique qui sera a priori assez froide. Tout ceci va être une nouvelle étape importante dans mon travail.

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