Le clip de la semaine : «Depuis la photographie d’une nageuse» de Hélas !

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Chaque vendredi nous plongeons nos mains de gourmands dans l’inépuisable réserve de groupes tourangeaux talentueux et nous en extirpons un clip rien que pour vous.

«Depuis la photographie d’une nageuse» de Hélas !

Paie ta garden party

Troisième clip issu de l’EP #1 sorti en mars dernier «Depuis la photographie d’une nageuse» nous montre une petite nageuse, des plus grandes et des gens bizarres dans une fête… heu bizarre qui, si ce n’était la moustache et la coupe de cheveux de certains convives masculins, très soft porn seventies, pourrait se passer à peu près à n’importe quelle époque.

Quelque part entre retour de chasse déguisé sous LSD, «fête étrange» du Grand Meaulnes et pause déjeuner sur un tournage de film historique, ce petit film un peu crade et dérangeant est entrecoupé de séances de danse solo plutôt statique d’un être humain à moitié nu sur lequel on a peint des espèces de truc en noir. Côté ambiance autour de la piscine, ça a l’air plutôt bon enfant, même si on finit quand même par se demander qui sont ces gens, ce qu’ils foutent là et si éventuellement tout ce joyeux bordel ne va pas se terminer par quelques sacrifices humains dans la joie et la bonne humeur, avec bain de sang dans la piscine (les aigles sur les piliers à l’entrée du parc au début du clip ne laissent rien présager de bon, même si le monsieur en chien-chien juste en-dessous réconforte vaguement ; et puis il y a un tigre, ce qui signifie que si un abruti plus bourré que les autres a la bonne idée d’ouvrir la cage, de toute façon ça se terminera en carnage). Bref, on sait pas trop, en fait. On préfère regarder tout ça de loin, hein.

Côté son, il s’agit du morceau le plus noisy de l’EP pour notre plus grande joie, même si après le bridge, la reprise de la fin – très courte – nous laisse sur notre faim (on rêve déjà de ce morceau en fermeture de leurs premiers concerts, avec un mur de distorsion et de larsen pendant 10 minutes alors que le groupe se sera déjà évanoui depuis longtemps dans un nuage de fumée). C’est aussi le morceau sur lequel la voix d’Achille parcourt l’échine de bas en haut dans les parties les plus calmes. Dans 10 ans quand ce sera des stars, on réécoutera encore ce morceau qui sera devenu l’un de leurs classiques.

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