Thomas Royer : l’adjoint fidèle du TVB

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Ce n’est pas le nom qui sort en premier quand on parle du TVB, pourtant les connaisseurs et ceux qui suivent le volley tourangeau savent l’importance qu’a Thomas Royer, l’entraineur adjoint de l’équipe première, dans l’organigramme du club. Celui qui vient de conclure sa 10e saison dans le staff tourangeau, a contribué en effet aux nombreux titres remportés pendant cette décennie, tout en s’occupant pleinement de l’équipe réserve et du centre de formation. Rencontre.

Depuis 10 ans, le quotidien de Thomas Royer est composé en très grande partie du TVB. Ancien passeur ayant évolué en Pro B, à Chaumont, l’entraineur adjoint du club tourangeau ne compte pas ses heures. La raison : une double casquette, avec la gestion de l’équipe réserve qui évolue en Nationale 2 (4e division nationale) et dans laquelle évoluent les jeunes du centre de formation du club.

Et c’est peu dire que l’homme contribue pleinement à l’équilibre du TVB, lui qui a connu un grand nombre d’entraineurs en 10 saisons : d’Eric N’Gapeth à Patrick Duflot en passant par Cédric Enard, Mauricio Paes, Vital Heynen ou Giampaolo Medei… « Il n’y a pas de marché de transfert au volley et ce sont souvent des cycles courts, il faut s’adapter en permanence » analyse celui qui connaitra à la rentrée un nouveau cycle et de nouvelles façons de travailler aux côtés du nouvel entraineur tourangeau, le jeune retraité Hubert Henno.

« Je ne suis pas inquiet une seconde à l’idée de travailler avec Hubert Henno »

Un nouveau chapitre qu’il aborde sereinement. « Je pense que c’est une erreur de le regarder comme un coach débutant, parce qu’il est préparé à cela. C’est quelqu’un qui a des idées précises sur le volley mais se nourrit de tout ce qu’il voit et qui est ouvert » explique-t-il quand on aborde le manque d’expérience de l’ex libéro tourangeau à ce poste. « Je ne suis pas inquiet une seconde à l’idée de travailler avec Hubert. »

Adjoint, un rôle qui convient pleinement à Thomas Royer à l’écouter. Fin analyste du volley, l’homme passe une grande partie de son emploi du temps à décortiquer les matchs, analyser les rotations, les plans de jeux adverses et ceux du TVB pour rectifier ce qu’il y a l’être, préparer les séances vidéos… Il participe également aux entrainements, les prenant en main quand il le faut et garde un lien fort avec les joueurs en s’adaptant à chacun… Tout cela sans être dans la lumière, malgré le rôle essentiel à la réussite de l’équipe. « En tant qu’adjoint je dois répondre à des commandes du coach et être force de proposition. A lui de trancher derrière. »

« c’est difficile quand on vient de Tours de repartir dans un autre club »

Thomas Royer à gauche avec la médaille de champion de France

Une panoplie complète finalement qui pourrait donner des envies d’aller voir ailleurs pour prendre en main une équipe en tant que coach principal, mais Thomas Royer se dit bien au TVB. « Je préfère être un très bon adjoint qu’un entraineur quelconque » déclare-t-il. Et puis il y a la joie de goûter aux titres chaque année ou presque : «On prend goût au très haut niveau, c’est difficile quand on vient de Tours de repartir dans un club qui ne joue pas forcément les titres. » Sans compter que l’homme est tombé amoureux de Tours et de la Touraine et a trouvé un équilibre important pour sa vie privée et familiale grâce au CDI qu’il a auprès du club tourangeau.

« Plutôt que de partir dans un autre club, je me vois plus intégrer une sélection nationale en parallèle du TVB » poursuit celui qui a déjà connu deux expériences au sein du staff de l’Equipe de France aux Jeux Européens à Bakou en 2015, où il a accompagné l’Equipe de France A’, puis lors du tournoi de qualification pour les Championnats du Monde à Lyon avec l’Equipe de France A, il y a deux ans.

Pour le reste, Thomas Royer reste concentré également sur l’équipe tourangelle de Nationale 2, composée de beaucoup de jeunes joueurs du centre de formation du TVB. « Le rôle de la N2 est de former des joueurs capables de donner le change à l’équipe première lors des entrainements. » Et accessoirement de former des futurs joueurs professionnels à l’image de Thomas Nevot, le passeur remplaçant du TVB, passé par le centre de formation avant de signer un contrat pro, ou encore le jeune Maxime Capet qui a intégré le groupe de l’équipe championne de France cette année, tout en étant au centre de formation. Mais Thomas Royer sait aussi que la concurrence est dure, alors le coach de ces jeunes veille aussi sur leur équilibre à eux : «  Ils vont en cours la journée et s’entrainent le soir, c’est important. Nous voulons que les jeunes aient une scolarité normale. »

Un centre de formation qui fonctionne bien avec une 50aine de demandes chaque année pour une poignée d’élus que Thomas Royer coache chaque dimanche sur les terrains de Nationale 2, à peine le temps de faire la bascule avec l’équipe première qui joue généralement la veille. « Je suis un passionné et je sais m’adapter » conclue simplement et avec modestie ce travailleur si précieux à l’équilibre du club tourangeau.

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