Tours Métropole : on y croit toujours en Touraine !

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Malgré les récentes déclarations de Jean-Michel Baylet, le ministre de l’Aménagement du territoire, qui avait lors de sa venue à Tours, fermé la porte au passage au statut de métropole de Tour(s) Plus, les élus du département continuent d’y croire. Dernier exemple en date, la session du Conseil Départemental qui s’est tenu la semaine dernière.

C’est un Philippe Briand, VRP de Tours Métropole qui s’est présenté à l’assemblée du Conseil Départemental la semaine passée, exposant une à une les raisons de la nécessité de se battre pour l’obtention de ce statut.

Lire par ailleurs : Tours Métropole ? Mais encore ?

Les enjeux sont connus, devenir métropole c’est s’assurer d’un poids non négligeable dans les futures discussion avec l’Etat. Ce dernier, risquant en effet, de privilégier ses têtes de pont, pour ses financements futurs, afin de garantir une compétitivité de ses territoires. Ainsi être métropole c’est “parier sur l’avenir” a martelé Philippe Briand, c’est « garantir le maintien des services de qualité comme le CHRU » a-t-il cité en exemple. Les Métropoles auront un atout non négligeable en effet, celui de pouvoir discuter directement avec l’Etat. Après avoir convaincu la quasi-totalité des maires de l’agglomération (à l’exception de Marie-France Beaufils), et obtenu de nombreux accords de conseils municipaux, le président de Tour(s) Plus devait convaincre le CD37 de le suivre dans la démarche. Pour cela, il a rassuré ceux qui pouvaient craindre de voir se créer une métropole gargantuesque au détriment du reste du département. Pour Philippe Briand, il n’est plus question d’opposer les territoires mais au contraire de voir en la métropole « une locomotive qui fera avancer tous nos territoires”.

Afin de poursuivre le processus engagé, il fallait donc que les élus du département acceptent le transfert de trois compétences à Tour(s) Plus. Pour le département, la peur de certains élus étant de voir leur collectivité se vider de son intérêt par ces transferts. C’est finalement sur une délégation à Tour(s) Plus du fonds de solidarité pour le logement, des aides aux jeunes en difficulté et de la prévention spécialisée que les élus du CD37 se sont mis d’accord lors d’un vote à l’unanimité. Tous espèrent dorénavant voir le processus allait au bout de son chemin, Philippe Briand rappelant au passage que la décision sera prise « in fine » par décret du Premier Ministre. Reste à savoir si ce dernier souhaitera élargir ce statut à plus de 15 métropoles comme aujourd’hui, avec le risque de diluer l’intérêt et le poids que cela peut représenter…

Un degré en plus : Le Laboratoire de Touraine reste dans le secteur public

Autre dossier traité lors de cette dernière session avant la pause estivale,, les élus du département ont validé à l’unanimité là-aussi, la reprise du Laboratoire de Touraine par le groupement GIP (groupement d’intêret public) Inovalys sous forme de partenariat puis d’intégration complète en 2020 .

Inovalys est le regroupement de 3 laboratoires publics issus de la Sarthe, de la Loire-Atlantique et du Maine-et-Loire. Cette reprise permet au Laboratoire de Touraine de rester dans le service public et permet une reprise de l’intégralité des salariés, tandis que certains postes de contractuels devraient être transférés sur d’autres sites du GIP. Une décision à travers laquelle élus de la majorité comme de l’opposition espéraient avoir définitivement sauvé l’existence du Laboratoire.

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