Se lever une nouvelle fois avec cette immonde impression de gueule de bois. Penser une nouvelle fois aux victimes, à leurs familles endeuillées, ne pas pouvoir s’empêcher de dresser un parallèle avec nos propres vies, d’imaginer que cela aurait pu être nous, nos proches, nos enfants, nos parents…
Encore une fois, le dégoût est à la hauteur de la tragédie et se dire que nous vivons décidément dans une période bien sombre et triste. Hésiter à publier ce matin où tout paraît futilité, où les mots nous manquent terriblement. Et finalement se dire que notre réponse sera de continuer, de continuer à être qui nous sommes, de continuer à vivre, de refuser de tomber dans la peur permanente, même si elle est déjà omniprésente.
Nissa la Bella est endeuillée, la France est une nouvelle fois endeuillée. Nos pensées vont aux victimes et à leurs proches.
