Bientôt trois écoles de commerce à Tours

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Nouveauté sur 37°, chaque mois nous vous proposerons désormais un dossier spécial sur plusieurs jours, sur une thématique précise. Pour le mois d’avril, nous vous invitons ainsi à la découverte des écoles d’enseignement supérieur en Touraine. En effet, Tours, ville étudiante, possède non seulement une université dynamique (plus de 25 000 étudiants) mais aussi de nombreuses écoles spécialisées. Aujourd’hui, nous vous proposons un zoom sur les écoles de commerce. L’ESCEM, mais aussi l’ESG qui ouvrira ses portes à la rentrée, ou encore la nouvelle « école régionale de management » de l’IAE (Institut d’Administration des entreprises) de l’Université de Tours, prévue à l’horizon 2018.

Une aujourd’hui, bientôt trois demain, les écoles de commerce ont le vent en poupe du côté de la Touraine et se font remarquer. L’annonce de l’arrivée d’un nouvel acteur dans le domaine de la formation en commerce et management en Touraine, à l’automne dernier n’avait d’ailleurs pas manqué de susciter de la curiosité.  Alors que l’ESCEM repartait fragilisée sur un nouveau cycle, suite au fiasco de l’épisode France Business School, le timing de l’annonce de l’implantation du groupe ESG (Ecoles Supérieures de Gestion) avait de quoi susciter l’interrogation.

Un nouveau départ pour l’ESCEM

Rachetée par le groupe Sup de Co La Rochelle et le réseau des grandes écoles spécialisées (GES), la rentrée 2016 de l’Escem devait être celle du nouveau départ, celle donnant les bases d’une reconquête de la notoriété et d’une certaine reconnaissance. Avec 320 élèves, dont 140 à Tours (l’école a également deux autres campus à Poitiers et Orléans), un resserrement des activités sur un seul bâtiment de son site historique aux Fontaines, cette première rentrée se voulait modeste, histoire de repartir sur des bases saines, mais permettant de nouvelles ambitions dont la reconquête du « programme grande école » ou encore l’ouverture de formations en tourisme (patrimoine ou vin). A terme, les repreneurs de l’Escem tablent sur 2000 élèves sur les trois campus. Pour attirer ces futurs élèves, ils comptent ainsi sur les nouveaux axes de formations mais aussi le prestige du nom de l’école, ou encore son savoir-faire dans l’enseignement généraliste.

l’ESG : la « petite » nouvelle

Autant d’arguments qui compteront face à l’arrivée d’un concurrent direct : l’ESG Tours. Le groupe ESG, né à Paris avant d’ouvrir plusieurs écoles en région depuis une vingtaine d’années (Montpellier, Aix-en-Provence, Bordeaux, Toulouse et Rennes), compte déjà plus de 6000 étudiants et implantera donc dès la rentrée 2017 un nouvelle école à Tours, dans le quartier des Deux-Lions. Avec une centaine d’élèves la première année et un objectif de plus de 300 d’ici quatre ans, l’ESG compte s’installer durablement. Pour y arriver elle ouvre des formations Bachelor à Bac+3 (généraliste, commerce-marketing, communication, international) ainsi que des Masters en commerce-marketing.

Comme pour ce type d’école privée, le recours aux intervenants professionnels extérieurs pour assurer des cours est notamment mis en avant, mais à l’ESG on table également sur une approche moins théorique avec la possibilité par exemple d’une formation en alternance à partir de la troisième année.

Bientôt une école de commerce publique par l’Université

A quelques centaines de mètres, c’est un autre concurrent qui verra le jour en septembre 2018. Un concurrent particulier puisque public. En effet, annoncé en conférence de presse de rentrée en septembre dernier, l’IAE (Institut de l’administration des entreprises), basé aux Deux Lions, dépendant de l’Université François Rabelais, devrait subir une profonde refonte en devenant une « école de commerce publique sur les mêmes bases sociales que les autres filières universitaires » pour reprendre les mots de Philippe Vendrix, président de l’Université François Rabelais de Tours. Avec plus de 700 étudiants inscrits à l’IAE, l’Université peut s’appuyer sur une base déjà en place pour créer « une véritable école de management ». Si les réflexions sont encore en cours, on sait déjà que l’offre correspondra aux critères universitaires et misera sur des filières d’excellence ou encore sur l’international.

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